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Sauver le feu

Couverture du livre « Sauver le feu » de Guillermo Arriaga aux éditions Fayard
  • Date de parution :
  • Editeur : Fayard
  • EAN : 9782213718125
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

« Ce pays est divisé en deux : ceux qui ont peur et ceux qui ont la rage. » José et Marina n'auraient jamais dû se rencontrer : le premier est prisonnier, coupable d'avoir tué son père et d'être en lien avec les narcos du nord du Mexique ; la deuxième, danseuse professionnelle, mène une... Voir plus

« Ce pays est divisé en deux : ceux qui ont peur et ceux qui ont la rage. » José et Marina n'auraient jamais dû se rencontrer : le premier est prisonnier, coupable d'avoir tué son père et d'être en lien avec les narcos du nord du Mexique ; la deuxième, danseuse professionnelle, mène une existence bourgeoise et bien rangée.
Mais lorsque Marina est invitée à présenter une chorégraphie à la maison d'arrêt Oriente, le charisme et l'intelligence du colosse incarcéré ont raison de son coeur. Si cette passion improbable ravive ses désirs de femme et ses ambitions d'artiste, elle la plonge aussi dans un monde brutal et inconnu. Jusqu'où sera-t-elle prête à aller ?
Avec ce grand roman polyphonique au rythme effréné, Guillermo Arriaga nous entraîne dans l'escalade de violence qui ravage le Mexique. Il brosse par la même occasion un tableau criant de vérité du fossé qui sépare l'élite du pays des classes les plus précaires.

Traduit de l'espagnol (Mexique) par Alexandra Carrasco PRIX ALFAGUARA 2020

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Avis (1)

  • Voici un sacré texte et un très beau travail de traduction qui m'a permis d'apprécier au mieux ce texte, avec ses pages de violence, de sexe, d'argot mais aussi de poésie pure.
    Eh oui, ce texte est tout cela à la fois.
    La description du Mexique et de sa société si violente, si séparée....
    Voir plus

    Voici un sacré texte et un très beau travail de traduction qui m'a permis d'apprécier au mieux ce texte, avec ses pages de violence, de sexe, d'argot mais aussi de poésie pure.
    Eh oui, ce texte est tout cela à la fois.
    La description du Mexique et de sa société si violente, si séparée. L'auteur nous le dit si bien : « Ce pays est divisé en deux : ceux qui ont peur et ceux qui ont la rage. »
    Nos deux personnages principaux, José et Marina n'ont pas peur et ont parfois la rage, le feu.
    Pour avoir tué son père, qui l’avait élevé à la dure, puis éliminé un policier corrompu, José Cuauthémoc, "l'aigle qui descend" purge une longue peine dans une prison du Mexique. Charismatique, intrépide, il s’y découvre une passion pour l’écriture lors d’un atelier mené par des artistes. De son côté, Marina, mère de famille bourgeoise et chorégraphe controversée, s’ennuie dans la routine de son couple, jusqu’à ce qu’elle aille présenter son travail à la maison d’arrêt. Le feu qui naît entre les protagonistes justifie tous les excès. Leur rencontre et leur histoire d'amour va enflammer leur vie mais aussi celle de leur entourage.
    Guillermo Arriaga est l'auteur des scénarios de “Amours chiennes”, “21 grammes”, “Trois enterrements” ou encore “Babel”, et nous retrouvons sa verve dans la description de certaines scènes (une chasse à l'homme dans le désert mexicain, la description des couloirs de la prison), le portrait de personnages haut en couleurs mais aussi touchants. Ce récit est émaillé de sexe, de bagarres et de vengeances − notamment entre bandes rivales de narcos mais aussi de belles pages sur le travail de la chorégraphie, de la relation entre les deux protagonistes. Il y a aussi de belles pages sur l'écrit, sur la littérature (un projet de créer une bibliothèque et des ateliers d'écritures pour des condamnés de longue peine, mais aussi leur proposer des spectacles, même des chorégraphies modernes (de belles pages sur la chorégraphie de Marina et que j'aimerai aussi découvrir)
    Un sacré travail de traduction de Alexandra Carrasco, qui nous entraîne dans ces mondes qui se croisent, s'entrechoquent, que ce soit celui des prisons, des gangs, des milieux plus bourgeois et intello. Des termes comme “ces brozers” “ton bizness” “feuking” permettent d'appréhender la société mexicaine et le choc de certains milieux.
    "Si le feu brûlait ma maison, qu'emporterais-je ? J'aimerais emporter le feu." La phrase de Jean Cocteau, citée en préambule du roman, résume bien ce texte, qui nous transporte, nous enflamme.
    Je connaissais cet auteur pour les films et ses scénarios mais je vais lire les autres textes traduits car il m'a ému, choqué, bouleversé. Ce texte nous fait passer de l'effroi, aux larmes. Il nous questionne sur nous et nos comportements et ce que nous ferions ou pas dans certaines situations.
    Un roman policier, une histoire d'amour, de haine, de violence...
    #Sauverlefeu #NetGalleyFrance

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