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Dix ans après avoir arpenté, dans Le Silence des bêtes, les diverses traditions occidentales qui, des présocratiques à Jacques Derrida, ont abordé l'énigme de l'animalité, Élisabeth de Fontenay s'expose au risque et à l'urgence des questions politiques qui s'imposent à nous aujourd'hui. L'homme se rendil coupable d'un crime lorsqu'il tue ou fait souffrir une bête ? Faut-il reconnaître des droits aux animaux ?
Cette approche philosophique qui s'essaie à travers sept perspectives différentes atteste, on ne s'en étonnera pas, un refus constant de dissocier le parti des bêtes et celui de l'exception humaine.
Je partage les idées de la philosophe Elisabeth de Fontenay en ce qui concerne l'éthique animale. Dans ses conclusions, elle rejoint tous les "grands" et aussi moins connus de la défense animale. Je ne citerai que quelques noms (le philosophe australien Peter Singer, le philosophe et politologue français Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, le psychanaliste américain Jeffrey Moussaieff Masson, le professeur Eric Baratay, l'écrivain Isaac Bashevis Singer... je ne peux tous les citer car fort heureusement pour la cause animale, ils sont très nombreux). Dans ce très bon ouvrage, elle se pose et nous pose les bonnes questions...
Tout au long de l'histoire de la philosophie, les hommes faisant preuve d'empathie ont toujours été mal à l'aise avec le rapport que nous avons avec les animaux souvent considérés comme des "choses" sans sensibilité.
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