Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Le recueil "Sans moi" privilégie une écriture née du monde extérieur, de l'objet, de l'humanité, faisant passer l'expression d'une intériorité au second plan : « Même si je dis je / j'écris loin de moi : / c'est le monde qui écrit pour moi ». Mais la proximité avec l'humain et l'Histoire y déclenchent pourtant émotion, gravité et compassion : en Pologne l'ancien ghetto de Varsovie, les camps de concentration ; ailleurs les Chrétiens persécutés, la femme asservie... On pourrait évoquer aussi à son sujet le projet d'une écriture écologique, dans un double sens, étymologique d'abord, - écologie étant construit sur les mots grecs oikos (la maison) et logos (le discours) -, plus traditionnel ensuite, beaucoup de poèmes y chantant la nature : la forêt primaire polonaise, par exemple, les troupeaux de bisons vivant en liberté... Le thème de la maison y est récurrent. La partie finale Que croyez-vous que j'honore apparaît comme une conclusion con-densée des expériences rapportées.
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