Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Les femmes ont longtemps été lâinvisible de lâethnologie, de lâanthropologie, de lâarchéologie, de lâhistoire, de lâart. Tenues en laisse, muselées, confinées dans le cercle domestique, leurs corps ont été contrôlés, transformés, sélectionnés, leur imaginaire mis au service de la domination masculine.
à la fois accusées de tous les maux et porteuses de tous les espoirs, de Pandore à la Pietà , de la maman à la putain, la femme est pour certain·es lâavenir de lâhumanité : parce quâelle est paix, amour, consolationâ; pour dâautres, elle est seule responsable de sa chute : parce quâelle est tentatrice, séductrice, terrienne, trop terrienne.
Dâoù viennent donc ces certitudes quant à la nature des mâles et des femelles chez lâêtre humain moderne, cette hiérarchie au sein dâune seule et même espèceâ? Cette violence oppressive pourrait-elle être lâune des causes de la destruction actuelle du vivantâ?
Pour tenter dâappréhender au mieux la naturalisation dont les femmes sont victimes, Ana Minski confronte plusieurs récits mythiÂques aux données archéologiques, historiques, ethnologiques et éthologiques. Elle commence tout dâabord par définir le cadre culturel â« la « civilisation » â« des mythes quâelle étudie.
Lâessayiste analyse sous un angle féministe et biocentriste les structures matérielles et idéologiques des civilisations, plus particulièrement de la civilisation occidentale.
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