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Premier roman d'Elissa Rhaïs, publié en 1919.
Première Guerre Mondiale, mobilisation des hommes, récession...
Fuyant la misère de Fès, une famille marocaine croit trouver à Blidah une vie meilleure. Mais la misère coloniale est la même. L'orgueilleuse et splendide Saâda ne peut accepter une condition sans issue, et, sans états d'âme, use de ses charmes pour assouvir sa soif de vivre, jusqu'à réussir à devenir, ultime ambition, chanteuse de café-chantant. Mais pour cela, elle paiera le prix fort : l'éclatement de sa famille...
Nous avons là, dès ce premier roman, tous les éléments de l'art d'Elissa Rhaïs : la femme maghrébine au centre de son oeuvre, un lieu privilégié, la ville natale, Blida la ville des roses, une description des rapports humains et sociaux d'une étonnante authenticité, un style où, plus que le vocabulaire, l'arabe algérien apparaît derrière la transcription littérale en français, et enfin une ambiance fortement marquée par la poésie et la musique andalouse.
C'est dire que son succès parisien des années 1930 a peut être masqué sa vraie dimension et qu'elle mérite à présent d'être lue, dans le texte, tout le texte.
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