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La querelle du coloris dans la peinture française à la fin du XVIIe siècleÀ l'origine, la prépondérance du dessin sur la couleur est une conséquence de la volonté d'anoblissement de la création artistique, marquée dès 1648 par la fondation de l'Académie royale de peinture et de sculpture.
Cette domination du dessin est remise en cause par la «querelle du coloris» dans les années 1670.Pour Charles Le Brun, «tout l'apanage de la couleur est de satisfaire les yeux, au lieu que le dessin satisfait l'esprit». Le dessin est le prolongement immédiat de l'Idée, il s'incarne dans une forme et s'adresse à l'intelligence.
La couleur, quant à elle, naît de la pratique et s'adresse aux sens, au toucher autant qu'à la vue.
Roger de Piles plaide précisément pour cette peinture sensible et sensuelle, qui «plaît à tous universellement» : «Ce serait une chose étrange que les tableaux ne fussent faits que pour les peintres et les concerts pour les musiciens.»À travers ces débats qui ont opposé le dessin à la couleur et confronté les valeurs picturales de Poussin et de Rubens, c'est la peinture française de la fin du XVIIe siècle qui se donne à voir dans toute sa richesse aux «amateurs» que nous sommes.
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