Une mise en perspective de la politique espagnole vis-à-vis des continents africain et asiatique lors de l'annexion du Portugal et de ses colonies par la Monarchie hispanique (1580-1668), avec l'accent sur des « connexions » transcontinentales longtemps minorées : Manille comme « porte ouverte sur la Chine » et ses savoirs ;
Ormuz et Ceylan, points de contact privilégiés avec le monde persanophone et avec l'Asie bouddhiste ; le rapport ibérique aux sociétés politiques de l'Afrique occidentale soustrait à une lecture européocentriste... Ce livre contribue ainsi au renouveau historiographique qui remplace les modèles classiques des « relations centre- périphéries » par un paradigme nuancé du « polycentrisme ».
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