Alice a quatorze ans quand elle est hospitalisée : un premier roman foudroyant
«Aujourd'hui, c'est dit, je prendrai le risque du discontinu, sinon du décousu. Nécessité non de poursuivre, mais de commencer. Ce serait ainsi le Livre des commencements. À chaque fois je commencerai par un point de ma vie, un visage, une date, une époque, un jour entre tous, une ère géologique.
Ce serait le Livre de mes temps morts, où temps morts doit aussi s'entendre à la lettre : les strates géologiques (ou archéologiques) dont nos vies communes sont faites. Ils prendront ici la figure de lieux, d'atmosphères, de liens d'amitié ou d'amour, mais aussi de visages aujourd'hui disparus : mes morts. Le portrait que je fais d'eux est nécessairement partiel ou partial. "On entre dans un mort comme dans un moulin", disait Sartre. Lorsqu'on s'est dépris de son passé (qu'il s'est dépris de nous), ce qui est d'ailleurs un signe de bonne santé, signe que nous nous donnons tout simplement à nous-même l'autorisation de vivre, il est devant nous comme le mort de Sartre, ouvert à notre liberté, à notre tyrannie.»
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