Depuis toujours, les bergers transhumants français ou espagnols ont souvent marqué leur présence dans la montagne en signant, dessinant sur des pierres. Parfois ces signatures sont à proximité des cabanes, d'autres fois elles sont sur leur parcours, gravées à l'endroit où ils surveillaient les bêtes et passaient de longues heures. L'entaille sur la pierre peut être une simple rayure mais aussi être beaucoup plus profonde, très nette. Dans cette région pastorale qu'est la vallée d'Aure, l'auteur a patiemment retrouvé ces marques d'un autre temps : de plusieurs siècles pour certaines à quelques dizaines d'années pour les plus récentes. Un nom, une date, le plus souvent, révèlent qui était là à cette période-là : c'est simple à interpréter. Mais il y a bien des pierres qui posent de nombreuses questions et qui restent des énigmes quant à leur interprétation. A la recherche d'une histoire qui s'est perdue... ou qui se perd.
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