Dring dring dring...
Une succession de coups brefs, dans un rythme bien défini, c'est notre code.
Seul, mon garde du corps le connaît. S'il l'utilise, c'est qu'il y a urgence !
Allongé sur notre lit, je baisse les yeux vers mon sexe érigé. Calé entre mes cuisses, Alex lève les yeux et, sans quitter sa proie, me regarde, l'oeil interrogateur. Je ne peux réprimer un fou rire, suivi dans la seconde par Alex. Il faut dire que cette intrusion tombe plutôt mal. Mon chéri était fort occupé à tenter de m'arracher quelques nouvelles larmes de plaisir malgré mon état d'épuisement. Mort de rire, Alex s'allonge contre moi et m'enlace tendrement, renonçant à poursuivre sa besogne.
Un coup d'oeil au réveil, il n'est que dix-huit heures. Dehors, la nuit est tombée. Déjà !? Pour une mi-janvier, quoi de plus normal ?
Mon bodyguard s'excite sur le carillon.
Bon sang ! Que se passe-t-il encore ? Je regarde Alex d'un oeil désolé :
- C'est probablement mon père qui doit me demander ! Que c'est pénible !
Hé oui ! Le jeune Marc Langon, comte de Brenneville, a un père et celui-ci est ministre. Le garde du corps est là pour veiller à ce que l'homosexualité de son fils ne s'ébruite pas trop. Mais, à Deauville, Marc, passionné de haras et de courses hippiques, rencontre Alexandre. Ce dernier est le prince héritier du Norrland. Bref, une histoire chic qui commence bien et qui se termine. bien !
Pédro Torres.
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