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Les anciens Ibères ou Celtes vénéraient la Garonne comme une redoutable divinité et considéraient que couper son cours naturel représentait une offense ou un sacrilège. La Garonne large de 500 mètres, soumise à l'effet des marées, présente un débit rapide sujet à des crues puissantes. Ni les Romains, ni les Anglais et encore moins les Français jusqu'au XIXe siècle ne se hasarderont à affronter le fleuve par la construction d'un pont. De plus, bateliers et gabariers ne voient pas l'intérêt de construire un pont sur la rivière Garonne qui porterait atteinte à leurs privilèges commerciaux. En 1808, Napoléon décide d'envahir l'Espagne, mais sa Grande Armée s'embourbe dans les marais proches de la Garonne. L'empereur ordonne la construction d'un pont pour faire passer ses canons. L'invasion de l'Espagne tourne au désastre et le pont de pierre ne sera construit et inauguré que le 25 août 1821 sous le roi Louis XVIII. Il faudra attendre le 4 avril 1965, soit 144 ans plus tard, pour assister à l'inauguration du second pont sur le fleuve. Le Bordeaux d'aujourd'hui, porte de l'Europe, souhaite accueillir un maximum de commerçants et de touristes et voit fleurir de multiples projets pour franchir plus facilement la Garonne et fluidifier la circulation.
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