Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Comme nombre de poètes de la seconde moitié du xixe siècle après Baudelaire, Verhaeren s essaie assez tôt au poème en prose. Entre 1886 et 1895, il en publie une cinquantaine avant d opérer un retour spectaculaire au vers. Véritable laboratoire de son art comme de sa modernité, ce genre est l occasion d expérimenter des formes-limites d expression. S y mêlent une vision du monde et un verbe qui font voler en éclats cadres syntaxique, lexical et prosodique du langage. Comme pour le Rimbaud des Illuminations, il s agit, ainsi que l écrit Verhaeren, de trouver « des mots que comprendront les vivants à venir pour dire avec leur langage cette douleur de siècles épars que je découvre en moi. » Bref de mettre en oeuvre une langue. Jamais réunis, ces textes publiés au fil des revues sont rassemblés pour la première fois en un ensemble cohérent, complété d un inédit. La modernité éclatante et sombre de ces poèmes en prose fait découvrir un tout autre visage du poète. Une révélation dans le cadre de cette édition critique.
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