Pierre-Julien Eymard est né à La Mure (Isère) le 4 février 1811, il est décédé le 1er Août 1868. D'étape en étape, Dieu l'a mené à découvrir sa vocation d'apôtre de l'Eucharistie.
Prêtre diocésain en 1834, il entre en 1839 dans la Société de Marie où il restera dix sept ans et dont il sera Provincial de France.
Le 21 janvier 1851, à la Basilique Notre Dame de Fourvière à Lyon, il ressent l'urgence de travailler au renouvellement de la vie chrétienne par l'Eucharistie et voit l'importance d'un approfondissement de ce mystère pour les prêtres et les laïcs.
« Il faut réveiller la France (et l'Europe) engourdies dans un sommeil d'indifférence parce qu'elle ne connaît pas le don de Dieu, Jésus, l'Emmanuel eucharistique. » Le 13 mai 1856, Mgr Sibour, archevêque de Paris, accepte le projet d'une nouvelle fondation : « Ce n'est pas une Société purement contemplative. Nous adorons, mais nous voulons aussi faire adorer. » Dès le début et tout au long de son ministère, l'apostolat du Père Eymard est multiforme. Il associe les laïcs à son oeuvre par l'Agrégation du Saint sacrement, il met sur pied l'oeuvre de la première communion des adultes et des jeunes ouvriers. Il s'adonne à la prédication, à la direction spirituelle. Il promeut la liturgie romaine et veille à nourrir la vie spirituelle des prêtres par l'Eucharistie.
Les dernières années furent marquées par la maladie, les problèmes financiers, les incompréhensions, les humiliations.
Malgré cela, ses paroles restèrent ardentes comme le feu et ses lettres de direction spirituelle exhortent sans cesse à la joie, à l'action de grâce pour les bienfaits reçus de Dieu.
Béatifié par Pie XI le 12 juillet 1925, Pierre-Julien Eymard a été canonisé par Jean XXIII le 9 décembre 1962.
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