"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Comment un auteur vit son succès, non sans subir les affres de la création et la peur de voir fuir les muses. Le tout avec une sacrée tendance à la somatisation et l'hypocondrie... De cette période un peu flottante, Fabcaro réalise un album dans la logique de continuité de thèmes qui lui sont chers.On retrouve ainsi son talent à dépeindre avec humour ses travers et défauts, à traiter de sujets profonds sans lourdeur,à en donner une perspective qui nous touche en miroir. Des éléments toutefois étonnants, avec une couverture à l'identité graphique forte où le titre est symbolisé par le logo Pause et une oeuvre comportant une touche d'expérimentation : à la fois chronique et journal de bord, elle mélange planches, strips et dessins. Un pêle-mêle calculé qui joue sur les respirations, les vides, les rythmes, comme autant de symboles des doutes de l'auteur, sans volonté d'esthétisme élitiste. Par ailleurs, son graphisme a mûri et évolué depuis quelques temps, se nourrissant même parfois de styles différents. L'album séduira les inconditionnels car, si son personnage manque d'inspiration, elle ne fait pas défaut à son auteur et alter-ego. Et les nouveaux lecteurs découvriront la richesse de son univers.
https://animallecteur.wordpress.com/2019/01/11/pause-fabcaro/
Un jour je suis allée à la médiathèque avec ma mère et je me suis arrêté au rayon BD. J’avais déjà entendu le nom de Fabrice Caro qui a sorti un roman il y a peu intitulé Le discours et qui est d’ailleurs dans ma liste des livres que j’aimerais lire. Et puis j’ai évidemment entendu parler de la BD Zaï zaï zaï zaï mais je ne l’ai pas lu. Et là je me suis dit que c’était une bonne occasion pour apprendre à connaître cet auteur. Et cette couverture blanche, épurée, sans titre, m’a attiré.
Cette histoire tombe bien… Après l’année 2018 que je viens de passer je me sens en pleine forme pour attaquer de front cette nouvelle année et j’ai envie de créer, d’écrire, de dessiner, de coudre, de tricoter, bref de fabriquer des choses. Mais c’est l’inspiration qui peut parfois manquer. Et FabCaro décrit très bien cette situation !
L’auteur mêle des tranches de vies, des anecdotes, des jeux de mots pour nous raconter comment après l’immense succès de Zaï zaï zaï zaï il ne sait plus de quoi parler, quoi dessiner, sur quoi écrire. Avec beaucoup d’autodérision il nous livre son anxiété et son hypocondrie dans des saynètes du quotidien mais aussi de son travail. Et puis avec une inspiration qui s’est cassée la jambe au ski, et une inspiration intérimaire douteuse ça ne doit pas être facile d’écrire une nouvelle bande dessinée quand tout le monde compte sur toi !
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