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A l'annonce de la prise en main de ce 40ᵉ album par Fabcaro, j'étais emballé et impatient à l'idée de découvrir ce qu'il allait faire de ce monument de la BD Franco-belge.
S'il est évident que nous n'allions pas retrouver l'humour de "zai zai zai" à travers les pages de cet album, Fabcaro nous livre malgré tout un album parsemé d'humour et de sympathiques jeux de mots.
Mais il ne va pas se reposer uniquement sur ses gags. En effet a travers son scenario, il va habilement se poser en critique d'une société où le développement personnel et de la pensée positive prennent de plus en plus de place. C'est amené avec beaucoup de légèreté, évitant ainsi de tomber sur un versant moralisateur.
Fabcaro aura réussi à pérenniser l'esprit voulu par Goscinny et Uderzo avec les aventures de leurs petits gaulois.
Graphiquement, il y a bien sûr quelques différences avec le trait d'Uderzo (la plus marquante étant la représentation de César) mais j'apprécie malgré tout la qualité de son travail.
En bref, un album que j'ai lu avec plaisir et s'il ne révolutionne rien, il se démarque des dernièrs albums.
Les romains désespèrent de ne pouvoir dompter ces irréductibles gaulois.
Pas dépit, César donne sa chance à Vicévertus, gourou de la pensée positive qui ne manquera pas de ramollir le caractère fougueux de ces féroces Goths.
Il va donc infiltrer le village gaulois et démarrer son travail de sape tel le gourou d'une secte.
C'est la pérennité d'un mode de vie qu'il faut préserver. Astérix a bien compris que la situation était grave et qu'il fallait réagir.
Une aventure originale, bien menée et qui respecte l'état d'esprit de la BD culte.
Fabcaro relève le défi avec brio :
"on dépense des sesterces de dingue.... "
"Un esprit sain dans un porcin... "
"Besoin d'Orion, envie de Troie... "
"Laisser les minorités audibles s'exprimer... "
Une critique acerbe de la pensée positive, de la bien-pensance, des bobos citadins.
Cultissime !!!
Comme tout le monde je connais Astérix sans être une spécialiste.
Alors, quand j'en ouvre un, je n'ai aucune référence et espère seulement sourire et passer un agréable moment de lecture.
Contrat respecté pour moi ; j'ai souri, aimé le scénario, apprécié les petites pichnettes pas méchantes sur les travers de la pensée positive et été charmée par les dessins.
Obélix est toujours naïf et émouvant ; c'est mon préféré.
A la fin, le village, une fois encore, se retrouvera soudé, réconcilié autour du banquet et, sans être une spécialiste, c'est essentiel pour fermer la dernière page le sourire aux lèvres.
Quelle cruelle désillusion...
Les Astérix, c'est plus ce que c'était, depuis déjà une paye ! Comme pour Lucky-Luke ou Gaston plus récemment, les éditeurs surfent sur la nostalgie. De toute manière, les albums se vendront sans grand effort, que la qualité soit au rendez-vous ou non.
Mais avec l'arrivée de Fabcaro dont j'apprécie le non sens et les situations ubuesques, j'avais un mince espoir de renouveau.
De prime abord, je trouve la couverture assez laide, elle n'évoque pas grand chose hormis une opposition entre notre fier gaulois et un nouveau personnage, Vicévertus, qui n'a pas de charisme. Mais passons, l'intérêt sera probablement dans l'histoire et les jeux de mots.
Malheureusement, c'est assez convenu, on voit venir les gags à des kilomètres, rien de vraiment novateur, et dans tous les cas un goût de trop peu qui est relativement déceptif.
Ça n'est pas la première fois que je le dis, mais il faudra de supers échos pour que je replonge à nouveau sur un Astérix à l'avenir.
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