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Parties communes

Couverture du livre « Parties communes » de Eric Rondepierre aux éditions Leo Scheer
  • Date de parution :
  • Editeur : Leo Scheer
  • EAN : 9782756101002
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Ce livre est composé de deux séries de photographies : « Parties communes » (2005-2007) et « Loupe/Dormeurs » (1999-2002) - en tout une vingtaine de photos - ainsi que d'un texte de présentation. Le cinéma est convoqué dans ces photographies mais ce ne sont pas des détournements d'images de... Voir plus

Ce livre est composé de deux séries de photographies : « Parties communes » (2005-2007) et « Loupe/Dormeurs » (1999-2002) - en tout une vingtaine de photos - ainsi que d'un texte de présentation. Le cinéma est convoqué dans ces photographies mais ce ne sont pas des détournements d'images de film, comme l'artiste a pu le faire pendant quinze ans. Ces séries témoignent d'une deuxième période dans l'oeuvre de Rondepierre. Le cinéma est toujours présent mais il fait partie d'un ensemble qui l'englobe. Les prises de vues ont été réalisées par l'artiste et à l'intérieur de ces images s'insèrent des images de film. Soit parce qu'il s'est pris lui-même en train de travailler et de regarder à la loupe un morceau de pellicule (« Loupe/Dormeurs »), soit parce qu'une image de cinéma est superposée à une prise de vue « normale », comme une sorte de vision qui s'intégrerait à la réalité urbaine quotidienne (« Parties communes »). À l'instar de sa formation pluridisciplinaire, Éric Rondepierre mêle plusieurs éléments à ses photographies. Dans « Loupe/Dormeurs », l'image est entièrement tramée d'un roman de 156 000 signes. Chaque photo est un roman, illisible à une distance normale, d'où la nécessité de faire des gros plans de ces photographies pour que le lecteur comprenne ce qu'il ne peut voir dans les reproductions normales. Dans « Parties communes » (dernière série à ce jour), l'écriture est absente ; néanmoins l'artiste joue sur la tension entre deux registres : la photo couleur et le cinéma muet noir et blanc (ou sépia). L'image cinéma apparaît dans la distance qui la sépare d'un monde coloré contemporain, mais elle se donne comme « réelle » en transgressant les lois de la perception : une folie du regard.

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