Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Ceux qui feuillettent distraitement les recueils de Roger Foulon ont-ils remarqué combien il peut être actuel ? Si réjouissante qu'elle soit, cette approche de la modernité ne constitue pourtant pas son mérite majeur.
Pour avoir pratiqué assidûment cette oeuvre attachante, je crois, que son meilleur registre se situe dans la lignée de Tchékov : l'important n'est pas dans ce que l'on dit mais dans ce qui est suggéré. Pouvoir de suggestion d'autant plus fort qu'il n'agit qu'à la longue, presque insidieusement. Il faut d'abord s'imprégner de la rosée du matin et des feux du soir, sortir du poème comme d'une promenade en forêt.
On se sent alors envahi d'une douce mélancolie, on éprouve la fugacité des êtres et des choses, on prend conscience de cette fragilité tchékovienne qui serre le coeur, tout en laissant intactes nos facultés d'enthousiasme. Et l'on finit par admettre, avec le poète, que tout est mystère, que non, le bonheur n'est pas dans le réel,/Mais dans un illusoire qui nous trompe. (Liliane Wouters)
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