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Le second empire fut pour la france une époque de prospérité sans précédent dont l'onde se répercuta tout au long de la belle-epoque.
Grâce à la présence à la tête des grandes entreprises d'hommes d'action inspirés par les doctrines saint-simoniennes, dont certains, comme les pereire, paulin-talabot, eugène schneider, jean-françois cail avaient confirmé leurs capacités créatrices au temps de louis-philippe, le pays se développe à un rythme accéléré.
Louis-napoléon bonaparte, devenu empereur napoléon iii en 1852, gagné depuis sa jeunesse à la pensée saint-simonienne, encourage les initiatives lorsqu'il ne les précède pas.
Les grands travaux se multiplient. le réseau des routes, des voies ferrées et des canaux est doublé, le nombre de ponts et viaducs décuplé grâce à quoi la prospérité pénètre dans toutes les provinces. des millions d'hectares de forêts sont plantés. les expositions universelles de 1855 et 1867, organisées à l'initiative de l'empereur, placent la france en tête des nations. sur le plan de l'instruction publique, victor duruy conforte les mesures prises sous le règne de louis-philippe par françois guizot.
L'enseignement primaire et secondaire se généralise, de même que les livres, le matériel et les bâtiments scolaires.
Le préfet haussmann, sous l'impulsion de l'empereur, fait de paris la plus belle ville du monde. hector lefuel construit un nouveau louvre, charles garnier un nouvel opéra, davioud, hittorff et bien d'autres architectes élèvent églises, synagogues, bibliothèques, mairies, théâtres, premiers grands magasins et grands hôtels, fontaines nouvelles, places et marchés.
Sur le plan social, tandis que l'impératrice inspire la loi limitant le travail des enfants, l'empereur créé les " fourneaux economiques " qui distribuent un million et demi de repas gratuits par an. paris reste plus que jamais l'athanor qui attire toutes les ambitions, concentre toutes les énergies. dans cette ville qui triple sa superficie en 1860, certains regrettent de ne plus trouver le pittoresque des vieux quartiers.
C'est le cas de charles baudelaire, dont la gloire se confirme en 1857 avec la publication des " fleurs du mal " qui lui vaut un procès et une substantielle amende qui sera diminuée au quart grâce à l'intervention de l'impératrice.
Les différents aspects de la vie quotidienne, artistique, intellectuelle, littéraire ou mondaine sont résumés dans les pages de ce livre qui propose également une synthèse des travaux réalisés sous la direction du préfet haussmann qui font de paris la vraie ville lumière.
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