"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Depuis que le père d'Hippolyte est parti, tout dans la vie de la jeune fille est déséquilibré.
Sa mère s'enferme de longues heures à la cave et refuse de manger en sa présence.
Elle lui prépare pourtant d'énormes pièces de viande qu'Hippolyte se force à avaler. Dans la rue où elles habitent, en bordure de forêt, leur voisine préférée a disparu sans laisser de traces.
Et puis, un soir, la mère d'Hippolyte se jette sur elle et la mord. Que s'est-il passé ?
Une couverture et un titre accrocheur voilà deux éléments qui piquent ma curiosité. Ce roman est du genre fantastique qui explore la relation mère fille avec un écrit très moderne.
L'auteure nous livre le portrait d'une adolescente en quête de construction et de vérité. Une exploration des maux d'adolescent et des dilemmes avec justesse et un style très particulier. Ogresse nous plonge dans le quotidien très ordinaire d'une jeune ado.
À un moment l'histoire prend une tournure fantastique qui appuie le sentiment de tension et de peur face à cette mère qui doucement glisse dans la "figure de l'ogresse". Une ambiguïté entre le réalisme et le fantastique fait son chemin dans l'esprit du lecteur. Une manière très habile de renforcer cette intrigue et l'intérêt d'en découvrir le dénouement.
Ogresse offre une originalité qui ne semble comparable à aucun autres romans. J'ai été surprise tout au long de ma lecture. Une histoire bien construite qui me laissera une délicieuse saveur ...
J'ai d'abord cru à une réécriture de Médée doublée de Cronos mais pas du tout...
Ce livre va vous donner la nausée et ce dès la première phrase peut-être, voire vous rendre végétarien...
Dans ce roman qui est un OVNI, peut être en.parti parce que écrit par une auteure belge, on parle de cannibalisme, et de surcroît entre mère et fille...
Et pourtant l'adolescence avec ses grandes questions existentielles, ses amitiés qui flirtent avec l'amour, le ras le bol des profs et le monde sans pitié des réseaux sociaux quand on se met à nu au sens propre comme au sens figuré...
L'héroïne, porte un prénom de garçon qu'elle execre, alors au lieu de Hippolyte devient H, et vous verrez, très vite, au delà de initiale, vous allez entendre le nom de l'outil ou de l'arme...
Difficile pour cette jeune fille de traverser la période compliquée de la séparation des parents...surtout quand elle réalise que sa voisine, à laquelle elle tenait beaucoup disparaît brutalement...
Les sentiments troubles, la difficulté d'aimer et de vivre des premières fois est au coeur du système...
Un livre que vous allez dévorer...
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