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Né vers 770, Eginhard, fut d'abord élève dans la prestigieuse abbaye de Fulda, avant d'être envoyé à la cour de Charlemagne, où il suivit l'enseignement d'Alcuin.
Remarqué pour ses qualités d'administrateur et de lettré, l'empereur le nomma Directeur des bâtiments royaux, et le chargea de plusieurs missions diplomatiques. A la mort de Charlemagne, Eginhard servit sous l'administration de Louis, et fut chargé de l'éducation du futur empereur Lothaire.
La Vie de Charlemagne, qu'il rédigea d'après ses souvenirs, et sur le modèle de la Vie d'Auguste de l'écrivain latin Suétone, eut immédiatement un immense succès ; par son style élevé et la précision des informations, elle constitue pour nous une précieuse source à l'histoire de la France.
Sa correspondance, fut longtemps utilisée comme modèle épistolaire.
Eginhard s'y montre tour à tour administrateur pointilleux, franc conseiller de l'empereur, ou confident de ses angoisses devant la mort.
Homme de cour, Eginhard fut doté de nombreux bénéfices par les empereurs qu'il servit. Homme d'église, il fonda les abbayes de Seligenstadt et de Steinbach, en Franconie. L'Histoire de la translation des reliques de saint Marcellin et saint Pierre, raconte comment, grâce au vol des reliques de leurs saints patrons, et des miracles qu'elles opérèrent, la renommée de ces abbayes fut assurée.
Mais c'est aussi le tableau de l'ensemble de la société du IXe siècle que brosse Eginhard : avec ses prélats et ses paysans, ses seigneurs et ses marchands.
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