"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Mia vit sur terre, Elzeki est extraterrestre. Mia a été enlevée par Elzeki lors d'une mission d'exploration. Ils se sont aimés, puis séparés. De leur amour hétéroplanétaire est né un fils, Obie. À 12 ans, l'adolescent ne sait toujours rien des origines de son père. Lorsque ses parents lui expliquent enfin la vérité, il n'en revient pas. Dorénavant, il va devoir passer un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires sur une autre planète... Trop cool.
Cette nouvelle saga éditée par Kennes semblait de prime abord pleines de promesses. Cité dans pas moins de 3 prix concours BD et même Lauréat du prix des collèges Angoulême 2020 tout portent à croire que je vais me régaler !
Et bien roulement de tambour ... j'ai adoré !Avec ce tome 1 Makyo nous plante le décors de cette aventure galactique qui s'annonce pleine de découvertes et de suspens.
Le scénario est prenant, nous en découvrons au fil des pages toujours plus au sujet des origines extraterrestres de notre jeune héros (auquel d'ailleurs nous nous attachons très vite). Rapidement nous suivons donc la double vie d'Obie. Entre l'adaptation dans son nouveau collègue et la rencontre avec ses nouveaux camarades mais aussi la découverte de la planète Oxythol et de sa famille paternelle c'est bien rythmé.
De nombreuses réponses restent en suspent ce qui ne peut que nous pousser à lire le tome 2 tant notre curiosité a été piqué par Makyo.
En ce qui concerne le dessin cest réussi, les planches sont garnies, les couleurs sont belles et ne nous transportent que mieux à travers les planches.
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En bref ce premier tome est une réussite, Obie et sa drôle de vie ne présage de bonnes choses pour la suite !
Cette série qui a su combler les collégiens du @festival Bd Angoulême2020 saura néanmoins attendrir également plus âgé. A très vite pour le tome 2 !
Je viens de passer un bon moment avec une BD signée Pierre Makyo pour le scénario, Alessia Buffolo pour le dessin sans oublier Alessandra Dottori pour des couleurs très réussies, mais c'est surtout Obie dont la moitié du visage orne une couverture très attrayante qui m'a captivé comme il captivera, je l'espère les lecteurs de son âge.
Publiée par l'éditeur belge Kennes, cette BD propose, avec des dessins très expressifs, l'histoire du collégien Obie. J'ai été aussitôt intrigué et passionné, si bien que je suis frustré de ne pas pouvoir tout de suite lire le tome 2 (Mon pouvoir caché) dont la parution est annoncée pour juillet.
C'est donc le premier chapitre de Obie Koul, intitulé Un week-end sur deux chez mon père. Je ne révèlerai rien – fidèle à mon habitude, je m'étais abstenu de lire la moindre présentation - mais la surprise est de taille et fait aussitôt rêver, même si le rêve peut vite devenir cauchemar.
Mia, la mère de Obie, est prof de maths dans le collège de son fils aussitôt harcelé par les caïds des deux bandes rivales, les Kill Dogs (KD) et les Raging Bulls (RB). C'est tellement réaliste que j'ai frémi en pensant que cela se passe toujours de la même façon, en voyant ce que peut subir un adolescent de la part de ses camarades : harcèlement, menaces, chantage, violences. Évidemment, celui qui subit préfère ne pas en parler et cela ne peut que s'aggraver, sauf dans Obie Koul où… à vous de le découvrir.
Toutefois, je peux quand même dire que son père se nomme Elzeki, qu'il vient de loin et assez rapidement. J'ajoute que le réalisme du début vire rapidement dans l'imaginaire, le fantastique, la science-fiction et que cela est réussi.
Obie et sa mère Mia viennent d'aménager dans un nouveau quartier et vont faire tous les deux leur rentrée dans un nouveau collège, Mia en tant que prof de maths. Obie va rapidement faire connaissance avec les deux terreurs du collège : Killian, chef de la bande des Kill Dogs et Boris, chef de la bande des Raging Bulls, tous deux le voulant dans leur bande, espérant avoir des infos pour les prochaines interros, les notes... Les deux chefs le mettent au défi de choisir, le premier définissant sa bande comme celle des plus de violence et l'autre comme celle des plus de haine.
Obie, dont les parents sont séparés reçoit la visite de son père et va apprendre que celui-ci est originaire d'une autre planète. Il l'aidera avec des "pikotoïdes" ou autres gadgets à se faire respecter par les deux bandes rivales.
Décision sera prise ensuite de faire comme tous les couples séparés sur terre, Obie ira sur Oxythol, un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires.
J'ai trouvé les dessins d'Alessia Buffolo très réussis avec des personnages très bien représentés, très expressifs, très variés et le trio formant la famille, de même qu'Axelle la copine d'Obie, très dynamiques et très attachants. Quant aux couleurs nuancées apportées par Alessandra Dottori, elles sont très attractives et m'ont particulièrement plu.
Pour ce qui est du scénario, Pierre Makyo, outre le thème du divorce et l'obligation pour les enfants de se partager entre les parents, il aborde également avec brio le problème du harcèlement que peuvent vivre des collégiens, et que subissent de nombreux enfants, même si ici les solutions sont apportées par la science-fiction et que la garde alternée sera extra-univers !
Si le début de ce premier tome se déroule plutôt dans une atmosphère normale, petit à petit, la science-fiction prend de plus en plus de place au fil des pages et nous promet un deuxième tome plus sidéral avec peut-être une guerre spatiale et un super pouvoir à découvrir... Impatiente donc de retrouver Obie !
Je remercie les Éditions Kennes pour m'avoir permis cette belle découverte.
Une belle BD que ce soit au niveau écriture, dessin et couleurs qui devrait enchanter les jeunes ados : elle a d'ailleurs été récompensée par le Prix des Collèges 2020 au 47e Festival International de la BD d'Angoulème.
Chronique à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
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