L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Nouveaux jours de poussière est la traduction du recueil de poèmes de Yari Bernasconi, Nuovi giorni di polvere (Casagrande, 2015).
La première partie du recueil s'ouvre et se ferme en chiasme sur un paysage de ruines et d'abandon : Lettre de Dajevo. L'instance narrative se partage entre deux voix, celle à la première personne qui fait echo à celle d'un « tu » qui l'accompagne dans une traversée marquée par les horreurs et les désastres qui se trouvent historiquement stratifiés dans la réalité.
De l'Estonie ravagée à la longue liste des morts lors des travaux du tunnel du Gothard, de l'histoire d'un eugénisme caché en Suisse envers les gens du voyage à l'éruption du volcan Merape en Indonésie, ou des pérégrinations dans la lande irlandaise aux traversées de paysages italo-suisses, le témoin - le « tu » - révèle les indices de ces univers dévastés. La deuxième partie de ce recueil au titre sans illusion - Il n'est pas vrai que nous serons pardonnés - signifie l'implacable situation de celui qui hérite d'un passé qui fait irruption dans le présent sans aucune consolation possible et de celui qui risque par son indifférence ou son inattention de prolonger le désastre qui marque notre époque.
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