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Neuf contes

Couverture du livre « Neuf contes » de Margaret Atwood aux éditions Robert Laffont
Résumé:

Une écrivaine de fantasy récemment veuve se laisse guider à travers un hiver glacial par la voix de feu son époux. Une dame âgée, victime d'hallucinations, apprend peu à peu à accepter la présence des petits hommes qui ne cessent de surgir à ses côtés, tandis que des militants populistes se... Voir plus

Une écrivaine de fantasy récemment veuve se laisse guider à travers un hiver glacial par la voix de feu son époux. Une dame âgée, victime d'hallucinations, apprend peu à peu à accepter la présence des petits hommes qui ne cessent de surgir à ses côtés, tandis que des militants populistes se rassemblent pour mettre le feu à sa maison de retraite. Une femme née avec une malformation génétique passe pour un vampire. Un crime commis il y a longtemps se voit vengé dans l'Arctique par un stromatolithe vieux de 1,9 milliard d'années...
Dans ce recueil composé de neuf contes poétiques et satiriques empreints d'une ambiance gothique, Margaret Atwood, la grande dame des lettres canadiennes, s'aventure dans des ténèbres explorées avant elle par des auteurs tels que Robert Louis Stevenson, Daphné Du Maurier ou Arthur Conan Doyle - ainsi que par elle-même, dans son roman adapté en une série TV unanimement saluée par la critique, Captive.

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Avis (3)

  • Neuf contes de Margaret Atwood, traduit de l’anglais (Canada) par Patrick Dusoulier, lu par Flor Lurienne, Audible Studios, 2021 (1ère édition : Robert Laffont, 2018)

    Un recueil composé de neuf contes poétiques et satiriques, empreints d'une ambiance gothique dont la particularité principale...
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    Neuf contes de Margaret Atwood, traduit de l’anglais (Canada) par Patrick Dusoulier, lu par Flor Lurienne, Audible Studios, 2021 (1ère édition : Robert Laffont, 2018)

    Un recueil composé de neuf contes poétiques et satiriques, empreints d'une ambiance gothique dont la particularité principale est de mettre en scène des personnages âgés. Certains contes sont même reliés entre eux. Il y a un côté lucide et réaliste de la vieillesse et de ses vicissitudes, une vision dystopique de la fin de vie, quelques histoires fantastiques…
    Une écriture pleine d’humour, d’autodérision, un regard acéré sur les travers du grand âge, un soupçon d’imaginaire, avec, souvent, la mise en abyme de l’écriture …

    Dans « Alphinland », une écrivaine de fantasy, récemment veuve, se laisse guider à travers un hiver glacial par la voix de son défunt époux. Elle a créé tout un univers, appelé Alphinland dans lequel elle a caché des éléments de son passé.
    Dans « Revenante », son premier amour, un poète infidèle, vit aujourd’hui avec une épouse plus jeune que lui qui régente son quotidien ; il est interviewé par une étudiante qui s’intéresse davantage à l’autrice d’Alphinland qu’à son œuvre personnelle.
    Dans « La Dame en noir », lors des obsèques du poète, les bavardages de vieilles connaissances éclairent leur relations passés.
    J’ai beaucoup apprécié ces trois contes judicieusement imbriqués, avec une tendresse particulière pour Constance, la créatrice d’Alphinland.

    « La Main morte t’aime » explore aussi l’écriture et le devenir des littératures de l’Imaginaire à travers le portrait de l’auteur d’un roman d’horreur, adulé par des générations de fans.

    J’ai également beaucoup aimé « Matelas de pierre », un récit de vengeance, dans lequel un crime commis il y a longtemps se voit vengé dans l'Arctique par un stromatolithe vieux de 1,9 milliard d'années...

    Parmi mes préférés figure aussi « Les Vieux au feu ». L’héroïne principale, Wilma, est très attachante avec la difficulté au quotidien de perdre la vue ; victime d'hallucinations, elle apprend peu à peu à accepter la présence des petits hommes qui ne cessent de surgir à ses côtés tandis que des militants populistes et gérontophobes se rassemblent pour mettre le feu à la maison de retraite de luxe où elle réside.

    « Lusus naturae » évoque le monstre, dans sa difficile altérité et dans son impossible rapport au monde. La narratrice est une jeune femme frappée d’une maladie étrange aux symptômes physiques, des yeux jaunes et une considérable pilosité, et alimentaire, avec un goût prononcé pour le sang. Sa différence la condamne à une existence cloîtrée et tragique.

    « Le Marié lyophilisé » raconte les déboires conjugaux et professionnels d’un brocanteur de Toronto.

    « Je rêve de Zenia aux dents rouges et brillantes » décrit le quotidien domestique et sentimental d’un trio de Canadiennes sexagénaires. C’est aussi une histoire onirique de vengeance post-mortem.

    Un recueil déroutant mais intéressant, microcosme révélateur de l’univers de Margaret Atwood.
    Dans la version audio, Flor Lurienne, la narratrice rend admirablement l’étrangeté des situations décrites.

    #lesglosesdelapiratedespal

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  • J'ai passé un très agréable moment à parcourir ces neuf nouvelles de l'auteure de La servante écarlate, teintées de mystère, de suspense et d'une belle touche de fantaisie comme elle sait si bien le faire.

    Il serait difficile de résumer ce recueil – je ne m'y risquerai donc pas – et il est...
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    J'ai passé un très agréable moment à parcourir ces neuf nouvelles de l'auteure de La servante écarlate, teintées de mystère, de suspense et d'une belle touche de fantaisie comme elle sait si bien le faire.

    Il serait difficile de résumer ce recueil – je ne m'y risquerai donc pas – et il est aussi très compliqué d'apprécier les neuf récits de la même manière ou selon la même intensité. Mais si toutes les nouvelles m'ont plu, trois sont sorties du lot pour moi. J'aime cette plume légère et à la fois féroce de Margaret, elle n'épargne rien ni personne, surtout personne. La part belle reste réservée aux femmes et oui, j'aime ça. Ces femmes qu'on a bafouées, violentées, maltraitées prennent leur revanche, à leur manière.

    Je n'ai rien à ajouter si ce n'est que j'ai hâte de poursuivre mon exploration du monde de cette auteure.

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  • Neuf contes. Une auteure que je découvre, dont j’ai entraperçu l’univers à travers une série : The Handmaid’s tales. Une envie de saisir les mots, de feuilleter les pages. Plutôt que de voguer à la lecture de la Servante Ecarlate, je lorgne vers ce nouveau livre. Une composition de neuf contes....
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    Neuf contes. Une auteure que je découvre, dont j’ai entraperçu l’univers à travers une série : The Handmaid’s tales. Une envie de saisir les mots, de feuilleter les pages. Plutôt que de voguer à la lecture de la Servante Ecarlate, je lorgne vers ce nouveau livre. Une composition de neuf contes. En quatrième de couverture, des mots m’interpellent : gothique, daphné du maurier, sombre. Tout un univers qui me plait. Pourtant, la déception s’installe, lentement, gangrène la joie. Pourquoi ?

    Des contes.
    Des nouvelles.
    Rien de tout ça.

    De contes, il n’en reste que des ersatz, des échos qu’on peine à recevoir entre les mots, derrière les idées disséminées. Les trois premiers s’enchâssent, proposent une troupe de personnages, tous liés, tous désoeuvrés. Idée intéressante de mener des personnages sur trois nouvelles mais l'intérêt s’estompe rapidement, ne parvient pas à être maintenu. Pourtant, ils sont odieux, chacun d’eux, plus encore les jumeaux qui n’ont que pour distraction les enterrement des autres. Mais ensuite ? L’histoire s’estompe, ne trouve pas de réelle fin. C’est ouvert, c’est au lecteur d’imaginer, de se débrouiller.

    Du gothique, il se trame piteusement dans la Main (...). Peut-être l’unique conte que j’ai su apprécier.
    Un récit noir. Une histoire d’amour sans niaiserie.

    La dystopie se fraye un chemin dans la dernière nouvelle, offre un sursaut d'intérêt. Une maison de retraite. Des flambeaux dressés envers cette population vieillissante, sans plus aucune utilité. Les brûler. L’idée intrigue, dérange, pourrait faire écho à notre société. Idée d’un futur que certains ont probablement envisagé. Mais! Pourquoi des petits personnages, pourquoi ces énergumènes que seul le personnage principal peut voir ? Du sérieux, on passe à l’absurde. Dommage.

    Le thème principal est la vieillesse. Tous sont proches de la fin. Au bord du précipice. La faucheuse ricane à chaque paragraphe. Pourquoi n’ai-je pas aimé alors que ma sympathie va aux désaxés, pouilleux, curieux ? Manque d’empathie pour ces personnages. Manque d’affection envers le thème de la vieillesse. Je m’imaginais autre chose, d’autres contrées imaginaires.

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