"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un récit « feel-good » qui donne envie d'emplir ses poumons d'air frais et de déplacer des montagnes.
Été 1994. Avec un dépouillement d'ascète et la désinvolture des grands forbans, deux amis partent faire un trek au Pakistan. Sans agence, sans carte, sans tente... mais pleins d'audace, disponibles à l'imprévu. Répondant à l'appel d'une montagne qui, de l'autre côté de la frontière, a vu passer les caravanes de la soie, ils rêvent du Père des glaciers, le Muztagh Ata, 7?546 m... Sans guide, sans oxygène, sans prévenir les autorités locales... Iront-ils au bout de leur rêve de glace ? Avec une ferveur de vivre qui accueille (souvent) l'improbable et apprivoise (parfois) l'inaccessible, ils improvisent une aventure physique, humaine et spirituelle qui mènera l'auteure plus loin que le sommet, du désert de Tartarie au Tibet.
Dans une écriture alerte qui marie humour et poésie, ce récit jubilatoire est celui d'une entreprise engagée, vécue avant l'ère des clics et des souris. Une célébration de l'esprit du voyage, ses rencontres et ses risques, ses tâtonnements et ses éblouissements. Un témoignage empreint d'humanité sur un territoire qui depuis s'est refermé. La voix d'une femme libre, prête à dévorer la vie et à en payer le prix. Jusqu'où ?
Durant l’été 1994, l’auteur, alors trentenaire, se lance avec un ami dans ce qu’ils appellent avec humour « l’expédition Muztagh Ata Cantal – Haute Savoie 1994. Sans guide, sans porteurs, sans oxygène… Sans en avoir l’air ». Avec un équipement minimaliste et en toute discrétion faute d’avoir obtenu les autorisations requises, tous deux s’attaquent à un véritable morceau de bravoure, - l’ascension dans des conditions très difficiles d’un sommet pakistanais de plus de 7500 mètres - , impressionnants de courage, de détermination, et de capacité d’adaptation. Mais le voyage ne s’arrête pas là : après le Pakistan, notre routarde pure et dure entreprend dans la foulée, seule cette fois, la traversée du désert de Tartarie, dans un aventureux périple qui la mène jusqu’au Tibet.
Cet extraordinaire récit de voyage, agrémenté de photos, est un enchantement de dépaysement, de découverte et d’authenticité. Somptueux décors de nature, rencontres inoubliables, désarçonnantes expériences au sein d’autres cultures et modes de vie, risques et imprévus, dépassement de soi en environnement extrême : le lecteur se retrouve immergé dans un formidable moment d’aventure tant sportive, qu’humaine et spirituelle.
Françoise Cadoux a pour référence Alexandra David-Néel, première femme à atteindre le Tibet en 1924. Nul doute qu’elle aussi a la trempe d’une femme d’exception, éprise de liberté et prête à tous les risques et les efforts, pour aller au bout de ses engagements et vivre intensément les aventures qui la passionnent.
Le récit nous emmène de surprise en surprise, au cours d’un cheminement qui ne peut que forcer respect et admiration, le tout sur un ton simple et modeste, authentique et sincère, et, pour le plus grand plaisir du lecteur, empreint d’un irrésistible humour.
J’ai été totalement emportée par ce livre, éblouie par la beauté et la sauvagerie des paysages, émue au fil de rencontres aussi touchantes que brèves, étonnée et amusée par les anecdotes souvent saisissantes, intéressée par les événements géo-politiques évoqués : Françoise Cadoux s’inscrit au rang des personnes qui réussissent encore à rencontrer l’aventure, la vraie, celle qui permet, avant tout, de plonger au tréfonds de soi.
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