Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Au bout d'une petite histoire, fable ou conte, saynète, exemplum, la moralité en tire une sagesse sans prétention, locale et temporaire, vite oubliée.
Les moralités se contrarient souvent, sans gêne. Elles font ensemble un bruissement de maximes, une plainte rieuse : ainsi va la vie. La vie va vite, aujourd'hui. Elle volatilise les moralités. La futilité convient au postmoderne, à la chose comme au mot. Elle n'empêche pas qu'on se pose des questions, comment vivre, pourquoi ? Réponses différées. Comme toujours, bien sûr, mais cette fois, on a l'air de le savoir, que la vie va dans tous les sens.
Mais le sait-on ? On se le représente, plutôt. Tous les sens de la vie, on les affiche, on les expose, on en jouit en amateur de diversité. La moralité des moralités, ce serait le plaisir " esthétique ". Quinze notes, donc, sur l'esthétisation postmoderne. Et contre elle : on n'est pas quitte avec la vie parce qu'on l'assigne à l'artifice.
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