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Avoir une domestique draconique, n'est-ce pas un peu encombrant ?!
Un matin, la tête enfarinée après une nuit de beuverie, Kobayashi voit débarquer sur le pas de sa porte... un dragon. Ou plutôt une dragonne fantasque, dénommée Thor, qui a décidé de son propre chef de se mettre à son service !
Du transport à la lessive en passant par la cuisine et la sécurité, Thor ne ménage pas sa peine pour prouver sa dévotion à sa nouvelle maîtresse. Quitte à la mettre dans les situations les plus embarrassantes...
L’idée d’une dragonne domestique m’a tout de suite intriguée, mais il m’a manqué un petit quelque chose pour que la lecture soit autre chose que juste sympathique… Et puis, le « pouffiasse » pour juger une tenue ne m’a pas trop plu. Il faudrait vraiment arrêter ce genre de remarque sexiste complètement idiote et déplacée.
Miss Kobayashi’s Dragon Maid reste néanmoins un manga agréable sans prise de tête qui joue avec efficacité sur le comique de situation. On découvre ainsi une dragonne qui s’est prise d’affection pour une humaine lambda, et ladite humaine qui essaie de composer avec une nouvelle amie quelque peu envahissante ! Car si Tôru peut prendre forme humaine, sa présence n’en demeure pas moins encombrante… Il est d’ailleurs assez drôle de voir les tentatives de la dragonne pour aider Kobayashi, notamment dans les tâches ménagères. Elle a des méthodes très originales qui ne devraient pas manquer de vous faire sourire.
Le mangaka nous offre ainsi de sympathiques scènes de vie tout en nous contant la rencontre, qui ne manque pas de piquant, entre la dragonne et l’humaine. Si Kobayashi n’est pas particulièrement attachante, Tôru, à l’inverse, se révèle plutôt attendrissante, d’autant que son cœur de dragonne cache une certaine fragilité. Un cœur qui semble battre pour une Kobayashi à la personnalité parfois étonnante !
En ce qui concerne les illustrations, j’ai apprécié la manière dont elles alternent entre traits presque grossiers quand il s’agit de Kobayashi et de son collègue, et traits travaillés tout en rondeur pour illustrer Tôru et un personnage de son entourage. Cela instaure un contraste intéressant entre le monde humain et le monde des dragons. À noter également un effet de texture sur la couverture des plus agréables.
En bref, Miss Kobayashi’s Dragon Maid met en lumière la personnalité extravagante d’une dragonne qui a décidé de se mettre au service d’une simple humaine. Situations cocasses, tranches de vie étonnantes et sourires au programme d’un manga divertissant, mais pas forcément mémorable.
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