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En 1808, sous le choc de l'équipée napoléonienne qui, en traversant l'Europe, défait le saint Empire romain germanique, Kleist publie en feuilleton l'une de ses plus beaux romans courts, Michael Kohlhaas est l'histoire d'un honnête homme, maquignon de son état, victime d'un préjudice que lui a fait subir un hobereau. Ne parvenant pas à faire reconnaître le bien-fondé de sa plainte par les recours judiciaires habituels, il sollicite le prince-électeur, qui pratique lui aussi le déni. Harcelé pour avoir voulu en appeler au droit, ayant épuisé tous les recours et perdu sa famille dans un noir acharnement contre lui, il décide de se faire justice tout seul... Aucune circonstance atténuante ne lui sera accordée, Kohlhaas sera condamné à mort. C'est son amour de la justice qui l'a conduit au crime, il accepte la sentence de mort.
Roman politique, qui voit s'affronter deux logiques, deux conceptions, celle du Moyen-Âge et celle de l'Absolutisme (Etat moderne), qui broient l'individu Kohlhaas, il était l'un des livres préférés de Franz Kafka. Ernst Bloch dira de son héros qu'il est le « Don Quichotte du rigorisme moral bourgeois ».
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