"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
" A ce polar sur la peur de l'Autre, il fallait un héros exceptionnel. Le policier Kurt Wallander en est un, dans la mesure où il prétend simplement être un homme, rien qu'un homme solitaire et blessé, proche du désespoir ordinaire. Ce roman noir, copieux, haletant, nous poursuit bien après l'arrestation des meurtriers. Car, dans les glaces nordiques, c'est non seulement la solution d'une énigme que l'écrivain nous dévoile, mais aussi l'âme d'une nation autrefois douée pour le bonheur et que la joie de vivre a désertée.
Le constat est dur à l'image de ce livre magnifique où les neiges éternelles du suspense se teintent d'un sang d'aujourd'hui. ", Michel Grisolia, L'Express, 28 avril 1994. Meurtriers sans visage est la première enquête de l'inspecteur Wallander publiée par Christian Bourgois en 1994.
Un couple de personnes âgées est sauvagement torturé et mis à mort. La femme qui a mis un peu de temps avant de succomber à ses blessures, a eu la possibilité de dire un mot : "étranger". La nouvelle se répand très vite et la population s'enflamme, en particulier les courants nationalistes qui n'hésitent pas à s'en prendre aux camps de réfugiés. Un autre meurtre s'ensuit et l'enquête s'avère compliquée, s'enlise. Kurt Wallander pourtant n'abandonne pas.
Intéressant d'entendre les pensées des uns et des autres par rapport à la politique d'immigration, les doutes qui s'installent vis à vis de ceux qu'on ne connait pas et de vivre e changement de société dans les années 90 en Suède.
Un couple de personnes âgées est sauvagement torturé et mis à mort. La femme qui a mis un peu de temps avant de succomber à ses blessures, a eu la possibilité de dire un mot : "étranger". La nouvelle se répand très vite et la population s'enflamme, en particulier les courants nationalistes qui n'hésitent pas à s'en prendre aux camps de réfugiés. Un autre meurtre s'ensuit et l'enquête s'avère compliquée, s'enlise. Kurt Wallander pourtant n'abandonne pas.
Intéressant d'entendre les pensées des uns et des autres par rapport à la politique d'immigration, les doutes qui s'installent vis à vis de ceux qu'on ne connait pas et de vivre e changement de société dans les années 90 en Suède.
Première enquête de Kurt Wallander, de nombreuses fois rééditée chez Points -ainsi que les suivantes-, et notamment dans cette couverture réussie (mon exemplaire est nettement plus ancien). Un peu en manque de livres et d'envie, j'ai décidé de reprendre les aventures de Kurt Wallander, mon flic de fiction favori. Et je confirme que c'est bien mon flic favori. Henning Mankell écrit ce roman en 1990 et il résonne terriblement fort 30 années plus tard : l'afflux de réfugiés, les difficultés pour les accueillir décemment et les sempiternelles réflexions xénophobes, racistes très souvent infondées mais qui distillent la peur et la suspicion.
Kurt Wallander et son équipe font un travail de fourmi, foncent sur des pistes qui n'aboutissent à rien, abattent un boulot de titan pour de maigres résultats, résolvent quand même d'autres enquêtes en cours de route et sont souvent tentés de baisser les bras. Mais toujours un détail vient relancer l'affaire et Kurt y replonge entièrement. Sa vie n'est pas folichonne non plus : jeune divorcé-contraint qui n'accepte pas ; sa fille, Linda 19 ans qui zone plus ou moins ; son père avec lequel les rapports sont difficiles et qui semble perdre la tête ; son penchant pour la bouteille qui lui font faire des actions qu'il regrette...
Henning Mankell à travers son héros raconte la Suède contemporaine qui bouge, ce que l'on n'appelait pas encore la mondialisation, la crise, le chômage. C'est à la fois très proche de nous et assez loin, en 1990 pas de téléphones portables, pas d'applicatons pour tout et rien, mais on sent tout de même que le monde est au bord d'un chamboulement.
Excellent, je vais pouvoir tranquillement m'attaquer au tome 2.
Génial, prenant, bien écrit, une gistoire à couper le souffle et qu'on ne peut lâcher avant la fin.
Tres bon roman policier qui permet de découvrir à la suite de l enquete les meurtriers d un couple de personnes âgées.
Tres bien écrit. Au fil du roman on essaye de deviner le coupable...
Oui mais... C'est bien écrit, le personnage principal, même si je ne mes suis pas senti très proche de lui, est plutôt agréable à suivre; oui mais voila, l'intrigue n'était pas très intéressante, même si le sujet est plus que d'actualité.
On verra si je continuerai à suivre le héros Kurt Wallander
Dans mon exploration du monde du polar, Henning Mankell me semblait faire partie des incontournables. Alors j'ai voulu débuter par la première enquête de son inspecteur favori: Kurt Wallander. Son écriture est plutôt simple et s'inscrit dans la même lignée qu'un Stieg Larsson, d'un Indridason, d'un Harlan Coben, ou d'une Mary Higgins Clark: Ce qui permet de le lire dans n'importe quelle circonstance! Seulement là où les autres, ont su créer, quelquefois, des histoires passionnantes, Henning Mankell m'a laissé un goût de déception. Les victimes ont peu d'intérêt, le mobile du meurtre est classique, le récit manque d'action et la fin ne m'a pas bluffé. Beaucoup d'ingrédients importants manquent donc à ce polar mais je me rassure en pensant que c'était son premier et qu'apparemment il a fait bien mieux par la suite... on verra!
Bien mais sans plus.
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