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Nous sommes à la veille de Noël. La demeure ancestrale des Warbeck n'est plus occupée aujourd'hui que par Lord Warbeck, dont la santé déclinante l'oblige à garder la chambre la majeure partie du temps. C'est l'occasion pour le vieux Lord de réunir son fils Robert et quelques proches autour de la traditionnelle dinde. Le premier coup de minuit résonne quand Robert Warbeck s'écroule face contre terre. Ivre mort ? Non, mort tout court. Cyril Hare revisite avec ce « Meurtre à l'anglaise » une spécialité bien britannique : le roman d'énigme assorti de tous les ingrédients propres au genre. Vieille demeure familiale, aristocratie, traditions et majordome stylé, rien de manque - et surtout pas l'humour - pour faire de cet inventif pastiche une lecture délicieuse.
Lors de cette veille de Noël, Lord Tom Warbeck – « sentant venir sa mort prochaine » – décide d’inviter quelques intimes – ainsi que son fils unique Robert – dans son grand manoir isolé du Markshire (?!…) Vivant en solitaire, avec son fidèle majordome (Briggs) il a désigné cinq personnes : le Professeur Bottwink (déjà présent sur les lieux pour de sérieuses recherches historiques) Mrs Carstairs (une vieille amie de sa défunte femme) Lady Camilla Prendergast (nièce par alliance) et enfin son cousin germain Julius Warbeck (Ministre) accompagné pour des raisons sécuritaires par l’inspecteur Rogers. Susan, la fille de Briggs est venue passer le réveillon avec son père (et l’inspecteur) à l’office. Il neige à gros flocons …
Le moins que l’on puisse dire est que l’ambiance est loin d’être chaleureuse, car les invités ont des opinions politiques et éthiques tout à fait différentes. Inutile de le cacher, la soirée de fête va vite tourner au drame … Nous voici plongés dans une intrigue – digne de notre chère Agatha Christie – c’est désuet mais tout à fait délicieux ! Peut-être pas vraiment « un chef-d’oeuvre » (au point de vue littéraire …) Mais en tout cas c’est plutôt bien construit ! Et très agréable à lire ! Pour l’anecdote, Cyril Hare est le pseudonyme d’un juge anglais – Alfred Gordon Clark (1900-1958) Un bien charmant roman policier (à l’ancienne) de 250 pages, qui se déguste avec plaisir !
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