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Maximilien, dit Max, a quinze ans quand la première guerre mondiale éclate. Après s'être juré de devenir un grand journaliste, le voilà parti de Paris, à bicyclette, en direction du front. Grâce à la protection de Gaston, un soldat français à qui il a sauvé la vie, Max parvient jusqu'aux tranchées. Il découvre alors le terrible quotidien des poilus, les privations, la saleté, et surtout la mort en direct. Comme tous ses frères d'armes, il subira cette guerre et se rebellera contre l'inacceptable.
Max est un adolescent passionné par le journalisme. Mais la guerre va changé sa vision, il veut devenir reporter de guerre et son ambition va le menée jusque dans les tranchées du front.
Roman destiné à un public de collégien, il présente avec des mots crus, parfois violemment, ce que la première guerre mondiale était pour les soldats.
Bien écrit et très fluide, le roman est assez court mais suffisant pour le public visé. Les descriptions sont assez réalistes. Le dénouement va même au-delà de nos attentes, avec finalement un enfant, Max, traumatisé par la violence des hommes. Le personnage est vraiment attachant et les jeunes lecteurs tenteront certainement de s’identifier à ce jeune garçon courageux.
Très beau témoignage qui permet pour le centenaire de la der des ders de s’imprégner de cette ambiance délétère dans les tranchées. Très beau roman, mais trop court.
Septembre 1914 - Motivé par son puissant désir de devenir journaliste, Max, 15 ans, rejoint le front en vélo. Avec la complicité de Gaston, un poilu qui le prend en affection, il découvre la vie dans les tranchées, la proximité de la mort et l'enfer de la guerre.
L'horreur et la terreur deviennent des compagnes et Max prend violemment conscience de la réalité monstrueuse de la guerre. Une réalité que sa mémoire "à vif" veillera à ne jamais oublier afin que cette infâmie soit "la der des ders". Mais les derniers mots du livre laissent un goût amer.
Un roman qui, comme tous ceux d'Arthur Ténor, se lit d'une traite, tant l'intrigue nous emporte. L'auteur nous plonge dans cette atmosphère atroce où, seules, la camaraderie et la solidarité apportent un semblant de douceur. Avec subtilité, il amène à réfléchir sur la guerre et sur la mémoire.
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