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Méfiez-vous de votre cerveau

Couverture du livre « Méfiez-vous de votre cerveau » de Pascal Wagner-Egger et Gilles Bellevaut aux éditions Editions 41
Résumé:

Savez-vous qu'à chaque instant, votre cerveau est victime d'erreurs de jugement qu'on appelle biais cognitifs ? Ce n'est pas de votre faute : la longue histoire évolutive de l'être humain vous a autrefois doté d'un mode de pensée rapide (mais parfois trompeur) et de mécanismes sociaux afin... Voir plus

Savez-vous qu'à chaque instant, votre cerveau est victime d'erreurs de jugement qu'on appelle biais cognitifs ? Ce n'est pas de votre faute : la longue histoire évolutive de l'être humain vous a autrefois doté d'un mode de pensée rapide (mais parfois trompeur) et de mécanismes sociaux afin d'assurer votre survie. Problème, les premiers âges de l'humanité sont depuis longtemps révolus. Mais vos méninges, elles, n'ont guère évolué.

Ne vous est-il en en effet jamais arrivé de penser que «c'était mieux avant», ou que votre horoscope du jour (même si, bien entendu, vous prétendez ne pas y croire) s'applique exactement à votre situation (et qu'il doit donc bien exister un fond de vrai), ou encore que votre employeur vous doit une bonne partie de la réussite de l'entreprise, contrairement à votre bon à rien de collègue ?

Personne n'échappe à l'influence des biais cognitifs et de certains processus sociaux. Chacun·e est par contre en mesure de les corriger, afin de prendre les bonnes décisions ou d'éviter de se faire manipuler, une capacité particulièrement précieuse en ces temps de «fake news». C'est ce que vous propose ce petit guide rédigé par Pascal Wagner-Egger, spécialiste des croyances, et illustré des dessins facétieux de Gilles Bellevaut.

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Avis (1)

  • Ce court essai nous permet de mieux comprendre les biais cognitifs (mécanisme de la pensée qui entraîne une erreur de jugement) les plus habituels, et ainsi d’être plus lucide et vigilant.

    Un essai facile à suivre car très pédagogique, d'un accès simplifié car il est possible de picorer parmi...
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    Ce court essai nous permet de mieux comprendre les biais cognitifs (mécanisme de la pensée qui entraîne une erreur de jugement) les plus habituels, et ainsi d’être plus lucide et vigilant.

    Un essai facile à suivre car très pédagogique, d'un accès simplifié car il est possible de picorer parmi les chapitres, au gré de ses envies et du temps disponible.
    Attractif car présenté à la mode des « Nuls », tout en conservant sa spécificité. Le début de chaque chapitre est illustré par les dessins humoristiques très réussis, de Gilles Bellevaut, puis par les explications, citations, exemples historiques, avantages et inconvénients.
    Chaque biais cognitif est expliqué sur deux pages aérées et colorées.

    Quelques exemples :

    - La répétition de l’information : finir par accepter une affirmation parce qu’elle est répétée : « La familiarité créée par la répétition est un cas particulier de fluidité cognitive : nous considérons mieux tout ce que notre cerveau – qui a un peu tendance à l’économie, voire à la paresse – peut traiter facilement ! »

    - La proximité : L’influence des éléments proches et faciles (émotion – images – anecdotes) au détriment du factuel et des analyses.

    - La confirmation trop facile de nos croyances : « Préférer les informations confirmant nos croyances » D’où un risque d’enfermement dans notre bulle de convictions « d’autant plus fortement sur Internet et les RS où les like, les amis et les recherches les plus fréquentes sont repris par les algorithmes pour nous présenter ce qui semble nous intéresser le plus. »

    - L’effet de faux consensus ou preuve sociale. Penser que les autres pensent comme nous, nous donne l’impression d’avoir raison, (…), si davantage de personnes croient quelque chose, alors ce quelque chose a plus de probabilité d’être vrai. »

    - Biais d’auto-complaisance : attribuer ses succès à soi et ses échecs aux autres

    - Erreur de validation personnelle ou effet barnum. Se reconnaître dans des descriptions de personnalités générales, parce qu’elles nous sont valorisantes : « Quelque bien qu’on dise de nous, on ne nous apprend rien de nouveau. » François de La Rochefoucauld
    Il est bien utile de reconnaître l’effet barnum souvent utilisé à des fins de manipulation. Jean de la Fontaine énonçait déjà le même biais cognitif avec la fable du corbeau et du renard


    Oui, oui, on se dit qu’on sait tout ça, et pourtant le fait de le verbaliser permet aussi d’être plus vigilant, pour soi, et pour les autres.
    Deux (légers) bémols : l’écriture inclusive devient lourde au fil des pages et le format paysage ne facilite pas la lecture. Mais il sans doute été jugé utile pour la présentation des dessins.

    Quand humour et connaissances se conjuguent…. Un régal !

    Merci aux Éditions 41 pour cette découverte utile et passionnante !

    https://commelaplume.blogspot.com/

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