"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement.
1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants. L'accompagnent dans ce long voyage son amant, Chance Hadley, un jeune Cheyenne, Horse Boy, et sa compagne de toujours, Martha Atwood. Après bien des péripéties, la petite troupe arrive enfin dans la métropole, où elle va devoir s'adapter à un mode de vie radicalement différent. Pour May et les siens, l'aventure se conclura en 1889 en France, d'abord à Paris au moment de l'Exposition Universelle, puis en Camargue, dans des circonstances que rien n'aurait pu laisser présager.
Avec May et Chance, Jim Fergus retrace le parcours captivant d'une héroïne hors du commun. On y retrouve toute l'empathie et le sens du romanesque qui ont fait le succès de la trilogie Mille femmes blanches.
Ce roman vient clore la vie de May chez les Cheyennes, il est donc le quatrième et dernier d'une longue saga.
On y voyage beaucoup en sa compagnie et celle de Chance Hadley, qui deviendra son mari. On pousse jusqu'à Chicago où elle espère retrouver ses enfants. L'aventure se termine en France, en Camargue. Les aventures sont nombreuses mais pas toujours crédibles.
J'ai bien aimé le passage su Cody, autrement dit Buffalo Bill qui, lui, a réellement existé.
Si vous n'avez pas lu les précédents tomes, rien de grave car l'histoire se répète et May revient souvent sur son passé. D'ailleurs, tout cela est bien répétitif et parfois ennuyeux.
On ne peut pas dire que les personnages soient très convaincants, comme si cette histoire qui n'en finit pas finissait par les lasser.
J'ai regretté que ce ne soit pas plus fouillé au niveau historique.
Bref, une lecture mitigée et assez décevante.
Deux ans après son évasion d’un asile d’aliénés à Boston et son intégration au programme Mille Femmes Blanches pour les Indiens, May Dodd prend un nouveau départ avec l’homme qu’elle aime, Chance.
Echappant au massacre de sa tribu Cheyenne, elle laisse derrière elle son compagnon Little Wolf, grand chef indien et sa petite fille Wren, et part avec Chance dans un long périple à travers l’Amérique pour retrouver les deux enfants que son père lui a arrachés.
May et Chance dans leur long voyage, croisent la route de nombreux personnages, tous représentatifs du pays en cette fin du 19ème siècle et c’est au sein de la troupe de théâtre de Bill Cody, le Wild West Show, qu’ils se mettent à sillonner le monde et finissent par trouver un lieu paisible où s’installer.
Une aventure qui tient plus de la romance que du récit historique mais qui n’en demeure pas moins une source d’informations intéressantes sur les lendemains des guerres indiennes.
Avec cette traversée de l’Amérique du Nord au Sud, Jim Fergus raconte à la fois la traque des indiens récalcitrants, leur regroupement dans les réserves et surtout l’idéologie des colons portée par la fameuse « destinée manifeste » qui a justifié tant d’exactions durant la conquête de l’Ouest. Et l’on comprend alors comment la construction de ce nouveau monde a pu se faire au détriment des peuples natifs.
En écrivant ce quatrième volet qui fait suite à la trilogie des Milles femmes blanches, l’auteur ajoute une fin qui manquait certainement à cette grande épopée.
L’écriture sous forme de journal intime de ce roman est assez naïve et faite de nombreux dialogues que j’ai trouvés un peu puérils.
Traitée de cette façon, cette période si difficile des débuts des Etats-Unis pourrait sembler presque supportable, et en tout cas moins dramatique que sa triste réalité.
J’ai eu du mal à me détacher de toutes ces horreurs pour apprécier ce roman mais je pense que ce côté « fleur bleue » qui a fait la veine de la saga, réjouira les amateurs de romance historique.
Fuyant la guerre que les armées américaines mènent aux indiens, présumée morte, May Dodd décide de rentrer à Chicago retrouver ses enfants. Elle entreprend le voyage avec son compagnon Chance, son amie Martha, et un jeune indien.
Aidés par des marchants de chevaux bienveillants, la petite équipe parviendra à destination mais ne sera pas au bout de ses surprises...
On retrouve dans "May et Chance" tout ce qui a fait le succès des trois tomes de la trilogie "Mille femmes blanches" : la qualité de l'écriture, celle de la narration avec ses multiples péripéties et rebondissements, l'amour de l'auteur pour les primo-américains, etc.
Pour autant, ce roman n'a pas le même impact que les trois précédents. L'imagination de l'auteur semble atteindre ses limites, au point de finir par contredire les premiers événements de la trilogie.
May et Chance, les deux personnages centraux, paraissent trop beaux, trop forts, capables de se sortir sans dommage de toutes les situations (ce que ni Batman ni Superman ne réussirent !). Et que dire d'un dénouement qui mêle Buffalo Bill, Londres, Paris et la Camargue ? Improbable !
"May et Chance" confirme les qualités littéraires de Jim Fergus : le livre se laisse lire avec grand plaisir. Mais on le referme en se disant que l'auteur a sans doute trop tiré sur le fil ; succès de la trilogie oblige ? La première partie du roman aurait peut-être suffi, en insistant un peu plus sur les failles des deux héros, les rendant plus humains. La fin vient hélas nuancer le plaisir...
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2023/03/18/may-et-chance-jim-fergus-le-cherche-midi-le-tome-de-trop/
J'avais beaucoup aimé la lecture de "Mille femmes blanches" et ce texte est la suite;
Nous retrouvons May. Cette fois, nous sommes en 1877 et elle s'est mariée avec Chance, un sympathique cow boy, qui a eu aussi une vie difficile et qui a des origines indiennes.
Ce texte est le journal de May et son souhait de revenir dans sa ville natale, à Chicago, retrouver ses parents et en particulier, son père, qui l'avait fait interner et lui raconter sa version de sa vie chez les cheyennes. Elle souhaite retrouver ses enfants. Puis elle décide avec Chance de refaire leur vie, ils vont aller vers le ranch natal de son cow boy de mari, soit s'installer dans une ferme ou pourquoi pas partir en tournée avec le fameux Buffalo Bill.
Un peu déçue par ce texte car malgré de belles pages et des personnages attachants, j'ai eu l'impression d'une redite des livres précédents.
Par contre, j'ai aimé trouvé le personnage de Buffalo Bill et son théâtre. Récemment, a eu lieu à Bordeaux puis à Paris, une rétrospective des peintures de Rosa Bonheur et elle avait rencontré Buffalo Bill à Paris. Elle lui avait fait un portrait et l'histoire dit que lors de l'incendie de son ranch, c'est seulement ce tableau qu'il aurait été sauvé.
J'ai aussi apprécié certaines pages, comme les descriptions des paysages traversés, les matches de polo ou de base ball et les portraits de personnages secondaires, comme le petit indien qu'elle adopte, les vendeurs de chevaux qui aident le couple.
Je vous conseillerai donc à (re)lire la trilogie.
#MayetChance #NetGalleyFrance
C’est avec un immense plaisir que j’ai retrouvé May Dodd l’héroïne de la trilogie Mille femmes blanches.
Tout avait commencé en 1875, lorsque la jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, du fait de son mode de vie anticonformiste est séparée de ses enfants avant d’être enfermée dans un asile. Elle n’a eu d’autre choix pour s’en sortir que de rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Au fil des jours, devant les traîtrises du gouvernement et les sauvageries occasionnées par les blancs pour les déposséder de leurs terres, May a pris fait et cause pour les Indiens.
Avec ce nouvel opus May et Chance, Jim Fergus m’a entraînée à nouveau sur les traces de cette femme absolument hors du commun.
On la retrouve en cette fin d’année 1876 avec son amant Chance. En compagnie de lady Ann Hall, de Martha Atwood et son bébé, du jeune cheyenne Horse Boy, ils ont quitté le village d’hiver de Little Wolf pour se rendre à Chicago où May espère retrouver ses deux enfants qu’on lui a si injustement retirés.
Comme elle le confie dans son journal « Bizarrement, j’éprouve des regrets à l’idée de quitter le dur pays qui nous a adoptées ».
Après maintes péripéties, May. qui a d’abord grandi dans un hôtel particulier de Chicago, puis partagé la vie de Harry Ames, travaillé à l’usine, été internée six mois dans un asile d’aliénés, vécu deux ans chez les Cheyennes, parcouru la prairie et subsisté en volant et vendant des chevaux pendant quatre mois, va enfin s’installer à Lake Forest dans la banlieue de Chicago avec Chance, avec qui elle vient d’unir sa destinée, tous deux follement amoureux l’un de l’autre.
Elle va devoir s’adapter à un mode de vie radicalement différent, rentrer de nouveau dans le monde des Blancs, et faire face à de nombreux dangers, notamment déjouer les plans de ce père sans scrupules uniquement attaché à sa fortune et à ses affaires.
Et bientôt nous les retrouvons sur la route…
En prenant May comme narratrice principale et ce, par l’intermédiaire de son journal, Jim Fergus nous offre un récit vivant, absolument captivant et bouleversant de bout en bout, et nous fait ressentir au plus près ce que vit, éprouve et endure cette jeune femme.
Impossible pour moi de ne pas être conquise par la force, le courage, la détermination dont elle fait preuve tout au long de ces pérégrinations et de ne pas être séduite par la beauté des sentiments que May et Chance éprouvent l’un envers l’autre, un magnifique amour inconditionnel.
Bien que May et Chance soit une fiction, Jim Fergus a basé son roman tout comme la trilogie Mille femmes blanches sur des faits réels et c’est ce qui fait principalement l’attrait de cette série d’ouvrages qui raconte de façon romanesque certes, mais ô combien près de la vérité, l’agonie et la fin d’un peuple. Au cours de ce long voyage, force est de constater que les Blancs se sont appropriés les terres de ces Amérindiens, les ont détruites dans de telles proportions que le mode natif n’y est plus envisageable.
Avec le Wild West Show, spectacle itinérant dirigé par William Frederick Cody, auquel seront amenés à participer May et Chance, il est encore question de ce sujet avec justement la tentative pour nos deux héros d’en transmettre une version plus réaliste. L’auteur nous embarque agréablement avec cette troupe, avec la plus célèbre d’entre elles le Wild west Show de Buffalo Bill qui a réellement existé et connu un succès populaire en montrant des scènes trépidantes de la vie dans l’Ouest. Celle-ci nous entraîne jusqu’en Europe, jusqu’à Paris même, pour l’Exposition Universelle de 1889.
Quant à la fin qui peut paraître presque trop belle, elle est en parfaite adéquation, à mon humble avis, avec ce que pouvait espérer ce couple à la recherche d’un lieu où se poser.
Et après tout, n’est-on pas en droit d’attendre un peu de bonheur pour celle qui a tant enduré ?
Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2023/01/jim-fergus-may-et-chance.html
On retrouve ici May Dodd, héroïne de la trilogie de Jim Fergus entamée avec Mille Femmes Blanches. Dans ce roman, May a quitté le camp des Cheyennes auprès de qui elle vivait depuis deux ans pour rejoindre Chicago où elle espère retrouver ses enfants. Avec elle voyagent Chance Hadley, son amant et futur mari, Horse Boy, un jeune Cheyenne et son amie des bons et moins bons jours, Martha Atwood avec son bébé. Après quelques (més)aventures, May arrive enfin en ville où l’adaptation se fait non sans mal. C’est en France, plus précisément en Camargue en 1889, que s’achève le récit des aventures de May Dodd.
Autant le dire tout de suite, cet opus ne m’a pas convaincue. Si Mille Femmes Blanches et Les amazones m’ont passionnée, j’avais déjà eu du mal avec La vengeance des mères. Je retrouve avec May et Chance quelques réticences. La première étant : pourquoi avoir produit ce roman ?
On sent que Jim Fergus a voulu boucler la boucle et faire revenir May Dodd dans les traces de son passé pour clore sa vie chez les Cheyennes et tout cet épisode à la fois dramatique et plein d’apprentissage et de rencontres. Mais ce récit semble être une espèce de résumé des épisodes précédents auxquels sont ajoutés maladroitement des épisodes de la vie actuelle de May et de ses compagnons.
On n’apprendra donc rien de nouveau, contrairement aux tomes précédents qui avaient l’avantage de mettre en lumière un pan particulier de l’histoire américaine et ses répercussions sur la société contemporaine et d’être très riches en enseignements.
Quant à l’artifice des cahiers intimes de May qui servent à relater les différents épisodes, il est décidément bancal et encore plus lorsque le récit est repris par l’un de ses amis, A.J. Bartlett, durant l’internement de May pour ensuite être repris par la jeune femme.
Cette conclusion n’est donc pas franchement réussie et je pense qu’on peut aisément s’en passer et ne lire que les trois précédents tomes.
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