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Ma vie est une start-up

Couverture du livre « Ma vie est une start-up » de Lionel Fondeville et Christophe Esnault aux éditions Tinbad
  • Date de parution :
  • Editeur : Tinbad
  • EAN : 9791096415724
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

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  • Fondamental, insurpassable, une insurrection littéraire absolument atypique, rebelle et brûlante.
    Un pas de côté lucide qui enclenche un récit à quatre mains, satirique et prodigieux.
    « Ma vie est une start-up » de Lionel Fondeville & Christophe Esnault est une prolifération sans lyrisme ni...
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    Fondamental, insurpassable, une insurrection littéraire absolument atypique, rebelle et brûlante.
    Un pas de côté lucide qui enclenche un récit à quatre mains, satirique et prodigieux.
    « Ma vie est une start-up » de Lionel Fondeville & Christophe Esnault est une prolifération sans lyrisme ni illusions, des cynismes et absurdités de notre contemporanéité.
    Sociologique, finement politique, dévorant d’explorations avant-gardistes, affûté aux diktats de notre société en faillite, ubuesque et arrogante.
    Ce texte caustique, croustillant, est une bouffée d’oxygène.
    Le regard le plus sensible qui traque le moindre faux-pas. D’aucuns sont visés. Tous, ici, sont cause et effet.
    Un texte qui rassemble dans une autodérision implacable le recensement des préjugés, les idées reçues, l’évidence des paradoxes.
    L’intelligence d’une trame qui articule une subversion en advenir.
    « Rencontrer un militant de gauche, c’est gagner l’incipit d’un roman que je n’écrirai pas. Le soleil est de droite. »
    « Être citoyen, ce n’est pas vivre en société. C’est changer la société. »
    Le narrateur rencontre Fabio, un SDF brillant et lumineux. Un homme qui observe les gens, le monde alentour, assis sur le trottoir. Un écrivain dévorant d’humanité, superbe d’intuition.
    L’allégorie de la transparence. Le narrateur et Fabio sont peut-être une seule et même personne.
    La caricature d’un gâchis sociétal.
    « Fabio est passionné par l’Histoire. Il a lu des tas de livres sur le sujet… J’apprends des choses en l’écoutant. Il dit qu’il n’aime pas ne pas savoir. »
    « J’envisage un instant de vendre son livre aux zadistes et aux éditions La Fabrique, mais c’est pas gagné : Fabio est ami avec un policier. »
    Ce récit doté de tant d’anecdotes, de prouesses, de signaux, est un levier dont on aime la promesse d’envergure.
    On se délecte des sucreries, lorsque les auteurs dévoilent les critiques de ce livre-même.
    « Exploitation maladroite des valeurs humanistes à des fins littéraires discutables. Closer.
    Un cover au ukulele de « Politiquement correct » de Bénabar. Les Inrockuptibles.
     Enfin un bon plan pour louer un pauvre à la journée. Paris Match. »
    Que dire des pancartes des mendiants qui serrent le cœur, attisent les flammes des indifférences. Un monde où la pauvreté est le manteau des invisibles.
    « Faut pas te sentir coupable de ne rien faire pour moi aujourd’hui, personne n’a rien fait hier. »
    « Quel parti politique reste au sommet de la vague plus de dix ans ? Moi, Fabio, je te propose de vivre un siècle, peut-être davantage. Tu es en train de devenir Jean Valjean et Cosette réunis ! »
    Ici, la proclamation des révolutions. Le droit d’être libre, le prix de vivre dans un rire, copie fidèle de Diogène.
    « Tu l’as bien mérité ton burn-out. »
    « Les cadavres que vous êtes devenus ne changeront pas le monde. »
    Cette critique sociale, le fronton des résistances est d’utilité publique. On pourrait imaginer un livre blanc à bâtir, après le point final. Une main tendue, tant les nombreux passages sont des éveils à l’autre.
    Une passation de pouvoir humaniste et engagée.
    « Les contes sont toujours de « vraies histoires » car ils parlent des humains en ce qu’ils ont d’éternel. Ils parlent de tout le monde et de chacun. »
    « Le perfectionniste n’est jamais heureux, puisqu’il est la proie de son égo. ».
    Ce livre est un grand écart éditorial. Une immense fierté.
    L’ironie qui berce cette satire est un lâcher de crayons de couleur. Un ballon dans le ciel entrepreneurial.
    Et tant mieux si tous, nous trouvons ici, notre pierre à tailler.
    Ce livre est le règne où survivre après un naufrage.
    Publié par les majeures Éditions Tinbad.

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