Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Fin est un titre et aussi, bien sûr, un programme : faire l'éloge d'un « petit » film (les grands n'ont pas besoin qu'on les loue...) vu et revu dans une jubilation intacte depuis l'adolescence ET tenter d'épuiser le sujet, détournant à des fins comiques la prétention à l'exhaustivité (d'où la prolifération, dans le texte, de notes en bas de page). Dire tout ce qu'il y à dire autour d'un film mais avant tout, dire le film : se l'approprier par l'écriture, le répéter encore une fois par les moyens de la littérature, quand tout, dans Un jour sans fin, est justement affaire de répétition. Coller étroitement au film, donc, dans un rapport d'intimité, assez intime même pour voir ses défauts et ses faiblesses (qui aime bien châtie bien) -et, paradoxalement, se livrer, à travers lui et la figure de l'acteur Bill Murray, à un éloge du détachement. » D. d. S.
Didier da Silva, dont le style marquant manie les digressions et un jeu itératif de références, se régale des variations qu'il compose, saisissant d'un même mouvement le film lui-même mais aussi le plaisir indescriptible de voir et revoir cet objet que l'on apprécie d'autant plus qu'on en connaît les détails, les répétitions et le dénouement.
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