"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La volonté de nombreux déportés exprimée pendant la détention de témoigner une fois la guerre terminée n'a finalement produit qu'un nombre restreint de témoignages. Le silence délibéré est sans doute l'indicateur le plus saillant du caractère doublement limite de leur expérience : limite du possible et, de ce fait, limite du dicible. Ce livre approche les récits de vie comme de véritables instruments de reconstruction de l'identité en tant qu'image de soi pour soi et pour autrui. À partir de trois récits exemplaires - Margareta la Viennoise, Ruth la Berlinoise et Myriam la Parisienne, qui ont vécu très différemment la déportation et le camp -, l'auteur nous invite à suivre la constitution du langage de l'indicible et à mieux comprendre les relations entre survie physique et maintien de l'identité psychique et morale.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !