Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Les élèves d'aujourd'hui n'apprennent plus l'histoire à l'école, et guère davantage au lycée. Ils ignorent aussi bien Jaurès que Bismarck. Est-ce leur faute ? Les programmes publiés par le ministère découragent les meilleures bonnes volontés et conduisent les enfants à pratiquer, quand ils en ont le goût, une histoire buissonnière, celle qui les amuse, les intéresse, les distrait et les fait réfléchir. Cette histoire-là ne se trouve plus à l'école mais au cinéma, à la TV, à la radio. Particulièrement l'histoire de France.
La plupart des pays du monde - ceux de l'Est, ceux du "tiers monde" - tiennent passionnément à leur histoire nationale. La France n'est plus de ceux-là. Pourtant, récemment, l'opinion publique s'en est émue. Sans effet notable. Que peut-on faire ? Quelle histoire faut-il enseigner à nos enfants ? Comment arrêter, dans leur oeuvre de démolition, les sabordeurs de l'histoire ? Le pays qui a actuellement l'école historique la plus riche et la plus féconde du monde sera-t-il impuissant à formuler, pour sa jeunesse, un programme éducatif réaliste, concret, attrayant ?
Pierre Miquel s'est efforcé de poser la question dans ses termes actuels, en voyant aussi ce que font les autres pays. En écrivant l'histoire, dit-il, non du point de vue de ceux qui la font, mais du point de vue de ceux qui la subissent, on peut changer beaucoup de choses à l'esprit de l'enseignement.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Découvrez les derniers trésors littéraires de l'année !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"