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Au panthéon de l'espionnage Charles Schulmeister tient l'un des tout premiers rangs, ne serait-ce que parce qu'il est un de ces rares soutiers de la guerre clandestine dont la postérité ait retenu le nom. Passé au service de Napoléon Ier en octobre 1805, au moment où la Grande Armée encercle Ulm, quelques semaines avant Austerlitz, il est à lui seul une légende.
Il y a trente ans, un téléfilm avait puissamment aidé à populariser le personnage. Expert en l'art de se travestir pour franchir les lignes ennemies, voire, dit-on pour assister, un jour, à un conseil de guerre présidé - excusez du peu - par l'empereur d'Autriche, « Monsieur Charles » aime entretenir autour de lui une réputation à la hauteur des exploits qu'on lui prête. L'homme est prêt à tout pour accomplir ses missions, mais il a aussi des ambitions, pas toujours avouables.
Car Schilmeister a sa part d'ombre, et c'est l'un des grands mérites de ce livre paru en 1896 de ne pas verser dans l'hagiographie facile, un travers auquel n'ont pas toujours échappé les successeurs de Paul Muller, premier biographe du « maître-espion » de Napoléon.
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