"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le grand Scipion l'Africain, comme tous les Romains, porte la barbe.
Un jour, en Sicile, au contact des moeurs grecques, il décide de se faire raser. Aussitôt, tout ce que Rome compte d'hommes jeunes et modernistes suit son exemple. La mode du visage glabre est lancée... Les tapis de Babylone font fureur au temps de Caton : ils s'arrachent 800 000 sesterces pièce quand un poulet, au marché, vaut 2 sesterces... L'esclave Roscius a du charme, et du talent. Son maître décide d'en faire une vedette de théâtre.
En quelques années, il devient la coqueluche des Romains, et son nom reste comme celui d'un des plus grands du " star system "... A Rome, comme le montrent ces quelques exemples, la mode s'immisce autant dans les habitudes de vie - le vêtement, la nourriture, le cadre familier - que dans l'art et la littérature où la notion d'imitation est centrale. Par la suite aussi, Rome demeure l'arbitre des élégances, en devenant un modèle de référence pour la culture et le goût européens.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !