Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Les perturbateurs endocriniens en accusation ; cancer de la prostate et reproduction masculine

Couverture du livre « Les perturbateurs endocriniens en accusation ; cancer de la prostate et reproduction masculine » de Andre Cicolella aux éditions Les Petits Matins
Résumé:

Tout comme le cancer du sein, le cancer de la prostate est la conséquence d'une perturbation hormonale. Et, comme le cancer du sein, son incidence a grimpé de façon alarmante au cours des vingt dernières années : le nombre de cas a triplé. En 2013, dans le monde, 3,2 millions d'hommes ont été... Voir plus

Tout comme le cancer du sein, le cancer de la prostate est la conséquence d'une perturbation hormonale. Et, comme le cancer du sein, son incidence a grimpé de façon alarmante au cours des vingt dernières années : le nombre de cas a triplé. En 2013, dans le monde, 3,2 millions d'hommes ont été touchés et 800 000 sont morts. À titre de comparaison, la même année, on a enregistré 2,1 millions de nouveaux cas de sida et 1,1 million de décès. Pourtant, si l'on emploie le terme « épidémie » pour le sida, ce n'est pas le cas pour le cancer de la prostate. Pourquoi ? Parce que cette progression est généralement perçue comme la conséquence normale du vieillissement et des progrès du dépistage.
Or, ces explications sont tout à fait insuffisantes. La meilleure preuve en est la répartition inégale de la maladie sur la planète. La Norvège connaît 110 fois plus de cas que le Bhoutan. Et on en meurt 125 fois plus aux Antilles françaises qu'au Bouthan ! L'environnement est donc bien en cause.
Ce livre traite aussi, plus largement, des troubles de la reproduction masculine (cancer des testicules, malformations génitales, baisse de la qualité du sperme...). Pour eux comme pour le cancer de la prostate, les données scientifiques les plus récentes permettent de comprendre les raisons de l'épidémie, en particulier celles liées à la contamination chimique de type perturbateurs endocriniens, à l'âge adulte mais surtout in utero.
Compte tenu de ces données, nous dit André Cicollela, il est urgent d'informer les citoyens pour les pousser à agir sur leur environnement et à réclamer une véritable politique de santé tournée vers la lutte contre toutes les maladies chroniques : ces maladies qui auraient dû rester rares.

Donner votre avis