"Guy Marchand, mon acteur fétiche, beau comme une Ford Mustang, même à l'âge d'être l'ermite des tarots. Le sourire c'est comme le charme, ça ne vieillit jamais. La pétillance dans le regard non plus. Puis la voix...Signoret et Trintignant, ou encore Jeanne Moreau...Ça te fait une valse à mille temps, rien qu'en te disant bonjour.
Tu parles que j'en ai entendu parler ! Il y a quelques années, cette terrible histoire avait défrayé la chronique. On l'avait surnommée Beast, la bête, parce que le criminel avait fait un carnage. La nuit du 16 juin, un jeune homme, Léo Straum s'était réveillé dans l'entrepôt de textiles de ses parents, situé dans le quartier des Marolles, rue des Capucins, avec son père, sa mère et sa soeur éventrés et lardés de coups de couteaux. Une vraie boucherie. Les murs étaient éclaboussés de sang et le gars ne se souvenait plus de rien."
Merci à NetGalley et à French Pulp Editions de m'avoir permis la lecture de ce bon polar.
Nestor Burma est invité à Bruxelles par son ami Guy Marchand qui doit recevoir un prix d'honneur à un festival de cinéma.Il rencontre une jeune fille ,Alexia ,qui lui demande d'enquêter sur le meurtre d'une famille dont le coupable n'est autre que son petit ami de l'époque qui purge sa peine depuis sept ans.Persuadée de son innocence ,elle convainc le détective de reprendre l'enquête.Un bon polar plein d'humour.
Ahh le plaisir de retrouver l’écriture de Nadine Monfils !! Ma belge préférée revient dans le cadre des nouvelles aventures de Nestor Burma aux éditions Frenchpulp.
Dans ce roman Nestor est invité par Guy Marchand pour un festival de cinéma à Bruxelles. Sur place, il est approché par une jolie jeune femme qui lui demande d’enquêter sur un crime atroce (une famille entière massacrée sauf le fils) dont son petit ami a été déclaré coupable ( c'est lui le fils rescapé). Il purge sa peine de prison et la jeune amoureuse voudrait le faire sortir.
Nestor remonte donc le fil de cette terrible histoire à travers les quartiers de Bruxelles. Nadine Monfils connait bien son sujet et nous fait découvrir un Bruxelles attachant et interlope. Si l'on connait un peu la ville on s'y retrouve à chaque pas. Et évidemment l’écriture brute de décoffrage, jubilatoire et libre qui fait la marque de fabrique de l'auteure.
En attendant le retour de Mémé Cornemuse régalez vous !
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