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En 64, Rome est ravagée par un terrible incendie. Au moment de l'incendie, Rome, proche de son apogée, était une des plus importantes métropoles de l'Antiquité. Elle comptait environ 800 000 habitants. Des milliers de morts sont dénombrés et près de 12.000 habitations sont anéanties. Une légende tenace a depuis lors fait de Néron, le responsable de cette catastrophe. Les sources latines ne permettent guère d'établir formellement sa culpabilité, mais le doute subsiste. En effet, l'historien romain Tacite décrit l'événement comme le plus grave et violent incendie de Rome. Dès le début de son récit, il met en évidence les incertitudes sur l'origine du désastre : pur accident ou acte criminel à l'initiative de Néron ? (« forte an dolo principis incertum »).
Procédant tel un détective sur la piste d'un crime, Paul Allard revient sur les premiers témoignages de Tacite, Pline l'Ancien, Dion Cassius, ou l'historien Suétone, recoupe les incohérences, et les reconstitutions d'époque avant de conclure sur une hypothèse solide. Un livre court mais richement documenté et qui se lit comme un véritable roman policier. Ce travail fut couronné par l'Académie française.
A lire également sur le même sujet aux Éditions BOD : La persécution des chrétiens sous Néron: Etude historique de Polydore Hochart (Isbn 978-2322268108)
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