"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Juin 1914. L'été bat son plein. La course aux armements aussi. Il suffirait d'une étincelle pour mettre le feu aux poudres. Ce seral'assassinat de l'empereur François-Ferdinand à Sarajevo. Puis celui de Jean Jaurès le 31 juillet, alors que l'Europe entière vientde décréter la Mobilisation générale...En ce même mois de juin 1914, l'activité des Ateliers de Sotteville-lès-Rouen est à son apogée. Propriété de la Compagnie de l'Ouest,ces ateliers produisent et entretiennent chaque année plus de 14.000 voitures et 20.000 wagons qui passent entre les mains savantes descheminots sottevillais. En sus des voitures et des wagons, Sotteville assure également la fabrication des locomotives. Basée ici depuis toujours, elle sera transférée plus tard à Quatre-Mares.C'est dans ce contexte que sont réalisées les superbes photographies qui constituent cet ouvrage. Ces vues d'ateliers, de machines et surtoutces ouvriers, ces regards, viennent nous dire comment vivait alors l'industrie ferroviaire.Parler de Sotteville est une tâche difficile. Tant de femmes et d'hommes ont confié le chant de leur vie au Chemin de Fer. A son service et à son règne. Comme si la Ligne, le Triage, le Dépôt, les Ateliers étaient beaucoup plus qu'un centre industriel, pour devenir le coeur de viesconvergentes. Pour nous raconter ce temps-là, laissons la parole aux images, laissons les visages nous raconter l'émotion.
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