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Leaving Tulsa est le premier recueil de Jennifer Foerster, poète amérindienne et américaine, traduit de l'anglais (États-Unis) par Béatrice Machet. Il se présente comme une marche vers la mémoire, mémoire d'un peuple, mémoire d'une enfant qui rassemble les souvenirs épars d'une grand-mère d'origine amérindienne, Cosetta. Une jeune fille, Magdalena, quitte Tulsa, cette ville moyenne d'Oklahoma, et se dirige vers l'Ouest : elle traverse une foule de paysages, confrontée à une nature émaillée de stigmates industriels, et dans laquelle il semble impossible de retrouver sa place. Là, tout ravive les souvenirs de son enfance, de l'errance de son peuple chassé par la colonisation. L'art du travelling poétique de Jennifer Foerster nous emporte et nous déplace dans cette « aube effilochée », au creux des contradictions d'un être en prise avec le monde, « Quelque part entre voulant être trouvée / et ne pas être trouvée ».
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