"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Cédric, jeune étudiant en art, tombe sous le charme d'une jeune fille qui l'entraîne dans une association de défense de la culture et l'art indiens. Il ne la reverra jamais. Mais il va se passionner pour ce peuple, pour les gens qui les soutiennent en France. Son travail et sa vie vont en être grandement influencés.
Le temps où on enfilait des perles est un titre à double sens, il évoque évidemment ce temps perdu, idéal, de l'Amérique indigène d'avant l'arrivée des Blancs; mais aussi plus ironique, ce temps de la jeunesse paumée de Cédric, où l'on se croit indien, où l'on glandouille, où l'on se cherche dans la nostalgie d'un autre univers. Éric Colocho livre ici un récit d'aventures marginales, un « road-comics » plein de personnages perdus, minables mais attachants comme on les aime. Il sert son histoire d'un trait en noir et blanc très original, contrasté et hachuré, aux proportions étonnantes. On sent l'attachement et l'amour de l'auteur pour ses personnages et pour ces peuples lointains, son regard est à la fois tendre et lucide, jamais cynique. Son histoire fait un pas de côté du monde moderne et montre ces gens un peu perdus, dont l'idéal se situe quelque part à l'ouest, dans un temps perdu où l'on enfilait des perles.
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