L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Dans Eichmann à Jérusalem, Hannah Arendt rapporte que le criminel de guerre a affirmé lors de son procès qu'il était un lecteur attentif de Kant. Elle prétend qu'Eichmann n'a rien compris à Kant. Or, contrairement à ce que l'auteur des Origines du totalitarisme écrit, le national-socialiste avait lu, et bien lu la Critique de la raison pratique et les autres oeuvres éthiques du philosophe de Königsberg.
Eichmann connaissait Kant et ses thèses majeures : sa pensée de la loi et de l'obéissance, sa philosophie de l'État et du droit, de la légalité et de la moralité, de l'impératif catégorique et du serment, l'impossibilité dans le corpus kantien de toute possibilité de désobéir. Or, tout cet arsenal philosophique constitue une pensée paradoxalement compatible avec la mécanique du IIIe Reich...
Michel Onfray en propose ici une double démonstration : par un texte théorique intitulé « Un kantien chez les nazis » et par une pièce de théâtre qui met en scène Eichmann, Kant... et Nietzsche. Dans Le Songe d'Eichmann, le philosophe allemand vient rendre visite en songe au criminel de guerre deux heures avant sa pendaison. Un dialogue s'ensuit entre les deux hommes - avec Nietzsche en tiers... Le philosophe, compagnon de route du national-socialisme, ne se révèle pas celui que l'on aurait pu croire...
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Mêlant la folie à l’amour, l’auteur nous offre le portrait saisissant d’une « femme étrange » bousculant les normes binaires de l’identité sexuelle
Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique