"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Après la redécouverte des «Mensonges de la nuit», réédition du premier roman de Gesuado Bufalino, pour lequel il a obtenu le prestigieux prix Campiello à sa publication en 1982. Salué par Leonardo Sciascia, ce roman évoque aussi «La Montagne magique» de Thomas Mann. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, un jeune homme de vingt ans franchit les grilles d'un sanatorium aux portes d'une Palerme éventrée par les bombes. Lui-même malade, il vient s'y faire soigner et se retrouve à côtoyer nombre de patients a priori incurables, avec qui il noue des échanges certes imprégnés de désespoir mais d'une grande richesse. Il restitue plus particulièrement ses relations avec un ami et une amante hypothétique, aux côtés de laquelle il parvient à s'échapper pour respirer le peu d'air frais que ses poumons affaiblis peuvent encore absorber. Une errance onirique fortement imprégnée d'images de la guerre à peine achevée et surtout de l'expérience de l'auteur, lui-même interné dans un sanatorium en 1945.
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