Le samouraï, c'est Jean-Marc Descotes, professeur diplômé d'Etat de Karaté-do, quatrième dan de la discipline, qui se dit " samouraï ", avec un certain recul, s'efforçant d'adhérer à la philosophie de vie des samouraïs historiques.
Le cancérologue, c'est Thierry Bouillet, praticien de réputation, lui-même adepte depuis plus de vingt ans du Karaté-do. De leur rencontre sur le tatami, est née la C.A.M.I (Cancer Arts Martiaux et Informations) au sein de laquelle ils ont voulu faire pratiquer le karaté-do, art du combat à mains nues, à des malades atteints d'un cancer, en soins ou en rémission. Le Karaté-do étant une voie d'autodiscipline et de maîtrise de soi, le pratiquant peut acquérir les qualités martiales l'aidant à gérer les effets de fatigue et à contrôler son corps en traitement.
Cette expérience a déjà bousculé un grand nombre d'idées reçues concernant les rapports entre psyché et cancer. L'influence bénéfique du karaté-do sur le mental aide à lutter contre la prolifération anormale et anarchique des cellules. Les témoignages des membres de la C.A.M.I eux-mêmes le prouvent : nous ne sommes pas ici dans un conte de fées mais dans un combat d'hommes et de femmes luttant, de toutes les forces de la vie, pour retrouver la maîtrise de leur santé.
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