"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Après une expérience commune au sanatorium de Montfaucon-du-Lot, Madeleine et Yvette reprennent une vie normale à Paris, où l´insouciance presque générale provoquée par un climat social clément, occulte la tragédie mondiale qui sournoisement et insidieusement se trame et se noue depuis le début des années 1930.
Madeleine, heureuse, prépare son mariage avec Many alors que Yvette persiste à regarder l´avenir avec inquiétude. Pourtant, un jour de l´été 1936, l´été des premiers congés payés, elle rencontre Antoine à Fort-Mahon. Mais, prisonnière de son passé et de son présent, la jeune fille se sent comme figée sur un des bords de l´Authie, la petite rivière qui coule paisiblement devant eux, et imagine Antoine sur l´autre rive évoluant dans un monde totalement différent du sien. Cependant, il existe un pont, le Pont à Cailloux, qui relie les deux rives avant qu´elles ne se rejoignent plus loin, un peu plus loin, vers la mer. Et quand, à la manière d´Apollinaire, Antoine assure que « Sous le Pont à Cailloux, l´eau coule sans remous... », Yvette ne peut s´empêcher d´ajouter : « Sans prendre garde à nous? Et que deviendrons-nous ? » Et, en effet, tandis que les remous commencent à se manifester à l´aube de la seconde guerre mondiale, la question de Yvette ne cesse de hanter les personnages, et particulièrement Madeleine, tout au long du roman...
Prix d´Honneur de la Ville de Fort-Mahon 2006
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !