"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La disgrâce de Nicolas Fouquet, surintendant des Finances de Louis XIV, a fasciné les écrivains, d'Alexandre Dumas à Paul Morand. Que nous dit Pierre Lepère en s'attachant à son tour au flamboyant ministre déchu ? Qu'il n'y a qu'un pas entre le sommet de la gloire et le fond du gouffre. Que le pouvoir - sa quête et son exercice - a beaucoup à voir avec le donjuanisme et que les perdants, tel Napoléon à Sainte-Hélène, sont magnifiques surtout quand ils ont connu des victoires éclatantes. Dans ce roman construit en cinq actes, Pierre Lepère met en scène un héros contradictoire, égaré, dépassé par le monde nouveau qui surgit, un aventurier de l'esprit, un mystique qui rêve d'être ermite et qui le lendemain se fait démon. « Nicolas » n'était-il pas le nom que le peuple donnait couramment au diable ? Un roman entraînant, admirablement écrit, qui peint avec brio le début du siècle de Louis XIV. Mise en scène savoureuse au théâtre du pouvoir. Une lecture du passé où le présent apparaît en filigrane. À la fois poète, romancier et essayiste, Pierre Lepère renoue ici avec la veine de ses romans ancrés dans l'Histoire : L'Héritage de la nuit, Monsieur d'ailleurs, Le Petit Anarchiste et La Jeunesse de Molière (Folio junior).
Viens de commencer. Un peu décevant... Relation très classique des derniers mois de gloire de Fouquet en de très courts chapitres. La couverture ( qui n'est pas celle de l'image) est très laide ( elle fait penser à l'entrée du camp d'Auschwitz)... Nous verrons ...
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