"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
D'abord, le gosse du Polygone existe-t-il ? Ne crois pas ce que tu entends. Le gosse du Polygone existe à l'infini. C'est une vie qui ne vieillit pas, une envie qui ne faiblit pas. Il est multiple, ce gosse, il énerve, fait peur parfois, étonne et n'aime pas l'école. Le gosse du Polygone, on tombe dessus au détour d'une rue. Il nous regarde, craintif ou agressif, jamais indifférent. Il est ici et là. Aux deux bouts d'un territoire dont il surveille les entrées et les sorties. Il faut le saluer. Il faut les saluer. Car ils sont souvent courtois malgré quelque timidité. Vouloir en connaître tous les contours est présomptueux. Les survoler est suffisant : ce sont des voyageurs. Voilà de singulières rencontres, semble dire Eric Faure. Enfin, ce monde résonne de musiques, de cris et de détonations. Il résonne de souvenirs et d'angoisses. Le gosse baigne dans un chaos paisible que nul drame ne parvient à étouffer.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !